lundi 31 mars 2008

Huiles d'olives proposées dans des briques Tetraprisma®


Soléou, une entreprise du Var nous présente son nouveau produit écologique:
Une gamme d'huiles dans un emballage respectueux de l'environnement,
pratique et qui conserve l'huile comme dans un écrin: le tetraprisma distribué par la société Tetra pak.

Les 3 produits de la gamme sont:
-une huile d'olive vierge extra
-une huile d'olive BIOLOGIQUE
-une huile de colza BIOLOGIQUE

C'est une véritable innovation au service du bien être et du développement durable,engagement fort de la politique d'entreprise, cet emballage est supérieur au verre en terme d'éco-conception et de conservation, et il assure la transmission des qualités des huiles d'origine.

C'est un emballage respectueux de l'environnement (issus à 75% de matériaux recyclables), pratique (avec son bouchon anti-goutte), facile à transporter sans risque de casse, il agit comme un véritable écrin pour les huiles de qualité en les protégeant de l'air et de la lumière!

Cette gamme de produits sera disponible à partir de juin 2008.

Plus d'info sur leur site : http://www.soleou.com/ et http://www.tetrapak.fr/

vendredi 28 mars 2008

Même la torche olympique se met à l'éco-conception


L'éco-conception est à la mode et cet exemple le confirme, on pourrait se demander l'utilité de réaliser la torche olympique de manière écologique, quand on sait que les chinois sont loin d'être les premiers de la classe en matière d'environnement!!
Je ne parle pas non plus de la polémique qu'il y a autour des JO en ce moment.

Les concepteurs de cette torche en aluminium ont crée un objet écologique qui fonctionne au propane et qui de surplus est recyclable. Elle peut résister à des vents allant jusqu'à 65 kilomètres à l' heure.

Un grand de communication mais on attend beaucoup plus de ce pays.


jeudi 27 mars 2008

Eco-Innovation en Europe ! Bon pour l'économie, bon pour l'environnement









L’agence exécutive pour la compétitivité et l’Innovation (EACI) prend en charge le Programme Eco-Innovation en partenariat avec la DG Environnement. Ce financement de Projets Européens possède une enveloppe budgétaire, pour cet appel à propositions, de 28 millions d’euros.

Les priorités annoncées pour cet appel à propositions se situeraient dans les secteurs suivants : recyclage des matériaux, construction, industries alimentaires, « greening business and smart purchasing » (management environnemental, éco-conception et éco-produits, intégration des exigences environnementales dans les entreprises).

Cet appel est ouvert à toutes personnes européennes ayant un projet innovant dans les secteurs cités ci-dessus, mais la priorité sera donné aux petites et moyennes entreprises, aux projets démontrant un bénéfice à dimension européenne et enfin les projets doivent avoir une application commerciale.

Cet appel à propositions va démarrer le 21 avril, vous pourrez assister à Brussels à une journée d’informations le 8 mai et la date limite de présentation des propositions est fixée au 11 septembre 2008.


Plus d'informations : http://ec.europa.eu


lundi 24 mars 2008

Ethik-Déco, toute une gamme de mobilier eco-design sur Internet !







La société Ethik Déco est spécialisée dans l'importation et la distribution de mobilier et objets décoratifs thaïlandais.

Ils
proposent une large gamme de mobilier, de parquets et d'accessoires de décoration conçus et sélectionnés dans le cadre d'une démarche éthique respectant les hommes et leur environnement.

Ils utilisent que des produits naturels comme des colles latex ou des vernis acryliques. Leur catalogue met à la disposition des particuliers et des professionnels une gamme de mobilier contemporain ainsi que de multiples solutions sur-mesure alliant, design qualité, éco-responsabilité.


Ils seront présents à la foire de Lyon du 21 au 31 mars 2008.


Plus d'informations : http://www.ethik-deco.fr/



samedi 22 mars 2008

L’éco-conception fait partie d’un partenariat signé entre Centrale Nantes et Veolia Environnement



Le 19 mars 2008 une convention de partenariat a été signée entre Patrick Chedmail, Directeur de Centrale Nantes, et Michel Romestain, Directeur de Veolia Environnement Ouest.

Cette convention a pour but de créer une synergie efficace sur quatre domaines développement durable, recherche, innovation, formation des talents.

Le développement durable, l’éco-conception notamment, et l’international ont été des facteurs de rapprochement entre Véolia Environnement et Centrale Nantes.


Plus d'informations : http://www.capcampus.com
http://www.veoliaenvironnement.com
http://www.ec-nantes.fr


jeudi 20 mars 2008

Concours étudiants : « L’aluminium pour le design, ; aluminium et éco-conception en milieu urbain »


C'est un concours ouvert aux étudiants des écoles de design et de technologie en France inscrits pour l’année universitaire 2007-2008. Il est organisé dans le cadre du programme 'l'aluminium pour les générations futures'

Les étudiants doivent proposer un objet, outil ou produit à dominante aluminium constituant une réelle innovation pour la vie de la cité (mobilier urbain, transport, vie culturelle, loisirs,…). Sa conception doit tenir compte de critères environnementaux exigeants pour l'ensemble des phases du cycle de vie du produit, à savoir sa production, sa distribution, son utilisation et sa fin de vie.

La participation est individuelle ou en équipe et la date limite pour déposer son projet est fixée au 15 Avril 2008.

Les projets doivent comporter :
un argumentaire développement durable
un descriptif technique
1 ou 2 planches format A3
un prototype ou maquette

Les membres du jury, constitué d'industriels et de professionnels du design et de l'aluminium, rendront leur verdict au mois de mai. Le ou les heureux élus se verront attribuer un prix de 5000€.

plus d'informations : www.aluminium-futur.fr

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mercredi 19 mars 2008

LE LIN, une fibre écologique par nature, Eco-profi en Analyse de cycle de Vie

De la culture à la fin de vie, les qualités écologiques du lin sont confirmées par une Analyse normalisée de son Cycle de Vie.

Si le lin est reconnu depuis toujours pour son naturel, ses qualités écologiques sont aujourd’hui confirmées par les résultats de la toute première Analyse de son Cycle de Vie, réalisée des champs de culture au recyclage d’habits usés. Sur commande du CIPALIN, Comité agricole français, acteur majeur de la filière linière, cette ACV a été menée courant 2007 par la société Bio Intelligence Service, selon les normes ISO 14040 et 14044. Et de donner aujourd’hui lieu à la publication d’un éco profil, établi selon les normes relatives aux déclarations environnementales sur les produits, dont les résultats sont tout à l’honneur de la plus ancienne des fibres textiles d’origine naturelle.

L’Analyse de Cycle de Vie est une méthode de quantification des impacts environnementaux causés par un produit tout au long de son cycle de vie. De la culture du plant à la fin de vie du produit fini en passant par sa transformation en vêtement – filature, tissage, ennoblissement et confection -, et son usage dans la vie courante, elle dresse un bilan exhaustif des consommations et des émissions de matières et d’énergies à toutes les étapes du cycle de vie d’une chemise en lin, comparé à celui de son équivalent en coton qui est plus couramment porté dans le monde. Sur les douze indicateurs d’impact potentiel pris en compte dans cette étude, seuls les cinq indices les plus significatifs ont été retenus dans la publication de l’éco profil.

Plus d'infos : http://www.mastersoflinen.com

mardi 18 mars 2008

Présentation du projet Ecocamps





Le projet Ecocamps expérimente les méthodes et techniques d’éco-conception dans le secteur de l’hôtellerie de plein air. Il s’agit ainsi d’intégrer les principes de préservation de l’environnement aux processus de conception et de construction des bâtiments, aux projets d’aménagement et à la conception des mobiles-homes et chalets.

L’objectif général d’Ecocamps est de créer des espaces de vie (séjour des clientèles et lieu de travail) confortables, sains et dont les impacts environnementaux liés à leur création puis à leur utilisation sont réduits.

Deux types de démarches d’écoconception sont menées parallèlement : l’une avec plusieurs campings pilotes pour des travaux de construction et d’aménagement, l’autre avec des constructeurs d’hébergements locatifs pour l’amélioration de leur modèles.

Cette initiative se positionne en complémentarité de toutes les démarches et labels portants sur la gestion environnementale des établissements en exploitation (Clé Verte, Ecolabel Européen, Green Globe, EMAS, ISO 14001…) Eccocamps intervient en effet en amont, en apportant ainsi une méthode opérationnelle et des réalisations concrètes exemplaires pour améliorer « à la source » la qualité environnementale des campings.


Plus d'infos : http://ecocamps.aquitaine.fr/


lundi 17 mars 2008

France Télécom: Orange et WWF-France signent un partenariat.

Orange annonce avoir signé un partenariat avec WWF-France pour la protection de l'environnement.

' Le partenariat Orange - WWF vient élargir une coopération née en 2005 pour développer l'usage de la facture électronique auprès de ses clients. Orange entend aujourd'hui accélérer sa démarche en matière de développement durable, mieux la faire connaître et y associer ses clients ' indique la filiale de France Télécom.

' Le partenariat repose sur des actions concrètes, aux résultats mesurables, telles que l'évaluation de la performance environnementale des produits commercialisés par Orange, le recyclage, l'éco-conception de ses boutiques et des produits, la pédagogie autour des ' gestes verts ' menée auprès des consommateurs et des collaborateurs et la réduction des consommations de papier ' ajoute le groupe.



Copyright (c) 2008 CercleFinance.com
source


vendredi 14 mars 2008

Créateurs designers : L'éco-conception selon Fritsch Associés

L'agence Fritsch associés nous présente la gamme de mobilier Bee.

la Gamme
Gamme de mobilier Bee, design Fritsch Associés


Eco conçue, la gamme de mobilier Bee est réalisée à partir de fibre de bambou, choisie pour les grandes qualités de résistance de cette matière. La structure se base sur le principe de l’aile d’avion ce qui permet d’utiliser un minimum de matière première et de générer peu d’énergie lors de son transport.

le Relax Bee
Le Relax.


Les piétements lorsqu’il y en a sont en fil d’acier, démontables pour le transport et recyclable en fin de vie.

Relax et repose-pieds
Relax et repose-pieds, design Fritsch Associés


Les finitions et les collages de la structure sont assurés par des produits respectueux de l’environnement.


Banc et table, design Fritsch Associés


Par sa légèreté le mobilier devient nomade, il se déplace, passant facilement de l’intérieur, à la terrasse, au jardin ou à la piscine.


Vivien DURISOTTI pour Ob.
source : obdesigner.net


jeudi 13 mars 2008

Le secret d'Amaterasu, «éco-BD» de Nathanaël Point et Patrice Bôle


AJENA, l'association franc-comtoise de l'énergie et l'environnement, mène depuis de nombreuses années des actions de sensibilisation et d'information sur la maîtrise de l'énergie et le développement des énergies renouvelables. Après deux ans et demi de préparation, l'association lance sa première bande dessinée : Le Secret d'Amaterasu.

Le lecteur approche les enjeux énergétiques et plus largement les enjeux environnementaux de manière ludique, par le biais d'un scénario fantastique. Ces problématiques deviennent alors accessibles par tous et plus particulièrement par le jeune public.

Le Secret d'Amaterasu sera présenté au Salon du Livre du 14 au 19 mars 2008. Nathanaël Point, son scénariste, répond à nos questions.


Comment en vient-on à élaborer une éco-Bd ?
Nathanaël Point : Depuis six ans, je fais de l’éducation à l’environnement au sein de l’AJENA, association Loi 1901 qui a édité la bande dessinée et qui a pour mission de développer les énergies renouvelables et les économies d’énergie sur la Franche-Comté.
C’est en 2004, que le dessinateur Patrice Bôle (également salarié de l’association) et moi avons commencé à réfléchir à ce projet : en fait, j’avais envie de trouver une autre façon de sensibiliser les jeunes. J’ai fait un stage sur la BD et l’éducation à l’environnement et j’ai commencé à écrire ma petite histoire. Ce qui me paraissait important c’était de sortir du discours engagé pour raconter une histoire qui évade le lecteur et lui montre un côté positif des énergies. Une fois notre bd réalisée, il nous est apparu très important d’être cohérents en proposant un support en éco-conception. Ainsi, nous avons choisi de travailler avec une imprimerie locale (franc-comtoise) qui pouvait nous proposer le meilleur compromis pour réaliser cette éco-Bd : papier PEFC, encres végétales et carton recyclé pour la couverture.

Est ce facile de convaincre un dessinateur de se lancer dans le projet ?
En réalité, c’est plutôt lui qui est venu vers moi pour écrire d’abord des histoires pour enfants et ensuite, je me suis pris au jeu de l’écriture et j’ai tenu à réaliser le scénario. Je me suis alors formé et j’ai surtout bénéficié des conseils avisés d’un scénariste professionnel. Patrice, le dessinateur, l’a pris comme une opportunité de montrer ses dessins. Nous n’étions pas spécialement intéressé par la BD, ce n’est qu’au cours de nos trois ans de conception que nous nous sommes passionnés pour cet art. Au départ, c’est la littérature jeunesse qui nous motivait le plus…

Avez-vous été influencé par une certaine littérature ? On pense immanquablement à Tolkien en lisant l’album.
Il est vrai que j’aime beaucoup l’univers de Tolkien où grâce à ses univers fantastiques foisonnants, il arrive à nous faire percevoir des réflexions très contemporaines de la nature humaine… Mais, la BD est truffé de références aux auteurs fantastiques actuels : à commencer par le maître Hayao Miyazaki, mais aussi JK Rowling, Neil Gaiman, mais aussi des clins d’œil à George Lucas, Stephen Hillenburg et son éponge…

Comment est perçu votre album dans le monde de la BD ?
Comme une BD écolo mais nous n’avons pas eu beaucoup de retours. Nous avons eu le plaisir d’avoir la visite éclair de Jean Giraud alias Moebius sur notre stand au festival d’Angoulême.
Sinon pas de remarques particulières ; c’est notre premier album il faut attendre… Je crois qu’il va faire son chemin petit à petit…

Quel est l’accueil du public ?
Il est divers : les jeunes l’apprécient, les adultes un peu moins. J’entends des « trop dense, trop de personnages… ». On est en plein dans le fossé générationnel ! Les jeunes ont l’habitude de passer d’un univers à un autre et retiennent plus facilement les noms (surtout japonais) utilisés dans la Bd. Chaque univers correspond à un élément mis en scène et a un nom emprunté aux esprits de la nature au Japon. Ainsi, la Kodama signifie l’esprit de la forêt, et abrite le peuple des lutins. Nous avons fait un voyage au Japon en 2004 et c’est là-bas que j’ai commencé à écrire cet album.

Quels sont vos projets ?
Nos projets se concentrent maintenant sur la sortie d’une collection d’albums pour enfants : le premier est prévu pour Septembre, et il parlera bien sûr d’environnement ! Nous n’allons pas abandonné Kywal et ses amis… Nous avons sorti cet album sans penser à en faire une suite, mais l’univers de la Kodama nous manque un peu et nous avons envie d’y retourner… J’ai quelques idées que je n’ai pas encore explorées…


Alexandra S. Choux
source : BD Gest'


mercredi 12 mars 2008

Le lecteur multimédia le plus écologique


Ce lecteur MP3 ne recevra certainement jamais aucun prix pour son design ni, d'ailleurs, pour son encombrement mais, il a une autre grande qualité : il est écologique. Et on sait que, de nos jours, c'est non seulement à la mode mais, c'est aussi une nécessité.

Si vous tournez sa manivelle pendant 1 minute, le Dynamo Eco-Media vous offrira 40 minutes de lecture de vos fichiers musicaux numériques (mp3, wma, asf, wav, ogg), de vos vidéos (asv, mp4, wmv, avi, mpeg), de vos photos et il pourra même capter la bande FM.

Non content de restituer les fichiers multimédias, le Dynamo Eco-Media sera également capable d'enregistrer en MP3 n'importe quelle source audio grâce à son entrée au format mini-jack (3,5 mm)

Enfin, il ne s'arrête pas là puisqu'avec ce véritable baroudeur électronique, vous pourrez également recharger votre GSM à l'aide de l'énergie générée par votre tour de manivelle.

Compatible uniquement avec Windows, Eco-Media est doté d'une mémoire interne de 1Gb mais, il peut recevoir une carte SD comme celle de 2Gb avec laquelle il est livré

Même si son design ne peut être comparé à celui de l'iPod Classic, ses mensurations s'en rapprochent tout de même plutôt fort puisque avec 115mm de hauteur et 62mm de largeur, il n'est battu que par son épaisseur de 26mm, le double de l'iPod. Son poids est inférieur à celui du modèle de la pomme : 145g contre 162.
Le prix est de 199,95 € fort raisonnable pour un appareil si atypique.

source : datanews


lundi 10 mars 2008

Eco-conception : une étude pour comprendre l'intérêt économique de la démarche

Des chercheurs de Rhône-Alpes et du Québec se penchent, avec l’appui de la CCI de Saint-Etienne Montbrison, sur l’intérêt économique de l’éco-conception.

L’éco-conception est souvent perçue comme une démarche essentiellement technique. Une démarche d’ingénieurs ou de techniciens destinée à économiser matière première et énergie, à éviter des déchets. Mais la démarche « éco-conception » n’est pas un acte technique qui, par miracle, permettrait tous les succès commerciaux.

« Il vaut mieux un produit éco-conçu à seulement 20% qui séduit le consommateur, qu’un produit éco-conçu à 80% qui n’est pas acheté et repousse le consommateur vers des produits qui ne sont pas du tout éco-conçus » explique Samuel Mayer, chargé de l’écoconception la Chambre de Commerce et d’Industrie de Saint-Etienne-Montbrison.


Angle économique et commercial

C’est la démarche éco-conception sous l’angle économique et commercial que scrute l’étude menée , avec l’appui de la CCI de Saint-Etienne, par des chercheuses rhônalpines, Marie-France Vernier, professeur d’économie et de marketing à l’ESDES ( École supérieure de Commerce & Management de l'Université Catholique de Lyon) et Corinne Bernemann, de l’Ecole Supérieure de Commerce de Saint-Etienne. L’étude est menée avec des partenaires canadiens, l’Institut du Développement des produits, à Montréal, Paul Lanoie, spécialiste d’économie et d’environnement à HEC Montréal, et Sylvain Plouffe professeur et designer à l’Université de Montréal. Le CETIM et la DRIRE ( Direction régionale de l’Industrie, de la Recherche , de l’Environnement) sont associés à la démarche.

L’objectif est de voir les conditions dans lesquelles des entreprises recourent à l’éco conception. L’étude qui a commencé à la fin de 2007, sera terminée à la fin de 2008.


Les chercheurs entreprennent des entretiens qualitatifs autour de 15 produits de chaque pays. En France, la démarche sort parfois de Rhône-Alpes.


Opportunité ou stratégie

« Nous devrons comprendre si l’éco-conception est une opportunité ponctuelle ou un engagement stratégique » explique Marie-France Vernier. L’étude cherchera à déterminer le poids de la pression réglementaire, le poids du marché. Elle essaiera de comprendre comment certaines entreprises réussissent, comment une démarche d’éco-conception peut échouer, si elle est lancée prématurément, par une entreprise qui n’est pas préparée.

L’objectif est de découvrir quelques règles qui permettent de conseiller les chefs d’entreprise. « Les chefs d’entreprises sont concret, ils veulent savoir combien ça coûte, si cela rapporte » explique Samuel Mayer. Entre l’impératif environnemental et l’impératif économique, l’entreprise fonctionne en cherchant des produits viables .

Pour la CCI de Saint-Etienne, l’association à cette étude suit un engagement ancien pour l’environnement, rappelle Samuel Mayer. La CCI a mis au point il y a plusieurs années, une méthode d’autodiagnostic en ligne qui permet à des responsables d’entreprises de voir s’ils peuvent ou non s’engager dans une démarche d’éco-conception. La méthode élargie au Chambres de Rhône-Alpes, est maintenant généralisée dans les CCI françaises. Elle peut être consultée sur le site ci-dessous.

www.eco-conception.fr



vendredi 7 mars 2008

Où sont mes petits ?



Une des douleurs de l’écologie appliquée, c’est qu’aucune solution n’est parfaite. Je dirais même que l’écologie est un éternel dilemme cornélien, un rocher de Sisyphe, un puits sans fond, un jour sans fin. Quand on croit tenir une solution à un problème, celle-ci pose de nouveaux problèmes insolubles, et ce cycle se reproduit à l’infini ou presque. Dilemme cornélien, ou plutôt ellulien. L’historien et sociologue Jacques Ellul (1912-1994), dans sa dénonciation du progrès et de la société techno-scientiste, disait –en gros- que la technique appelait la technique, dans une dépendance sans cesse grandissante et que des solutions techniques posaient des problèmes auxquels il fallait apporter des solutions techniques posant elles-mêmes d'autres problèmes. Et ainsi de suite, si bien que la bête se nourrissait avec sa propre merde.

Nous y voici avec l’ampoule. Contre l’ampoule traditionnelle, celle munie de son filament de tungstène qui consomme 95% d’électricité pour produire de la chaleur, et 5% seulement pour nous éclairer, on croyait avoir trouvé le remède économe en énergie, l'ampoule fluocompacte, éclairant -bien ou mal selon les goûts et les besoins-, et on se demandait pourquoi diable les fabricants d’ampoules ne nous l’avaient pas soumise avant. La fameuse lampe basse consommation (LBC) produit de la lumière, dure au minimum cinq ans (idiot pour un fabricant d’en faire l’apologie?) et consomme 10 fois moins qu'une ampoule classique.

Mais voilà, la certitude que cette LBC était peut-être une idée de génie s'est effondrée l'été dernier, quand une étude du Comité de recherches et d’informations indépendants sur les rayonnements électromagnétiques (Criirem), a émis l’hypothèse de la dangerosité de ces ampoules. En effet, elles génèreraient des ondes électromagnétiques.

L'expérimentation, menée par les scientifiques du (riirem et d'Arca Iberica (Espagne), réalisée en chambre anéchoïque (salle d'essai aux murs et plafond totalement absorbants aux ondes sonores ou électromagnétiques) avec différentes lampes, de marques et puissances variées. Elle montre que les ampoules fluocompactes sont, dès l’allumage, à l'origine d'importants rayonnements radioélectriques... Les ampoules à incandescence, elles, n’en émettent aucun. Les champs détectés autour des LBC allumées atteignent, à 20 cm, entre 180 V/m et 4 V/m pour des puissances allant de 20 à 11 Watts. Et de 34 à 2 V/m pour des puissances inférieures allant de 7 à 5 watts. Il faut attendre 1 mètre pour retrouver une valeur de 0,2 V/m, correspondant au bruit de fond des radiofréquences ambiant. A déconseiller donc en lampe de chevet...

NB: en fonction des distances et des puissances impliquées, ces valeurs sont supérieures aux limites recommandées par le Conseil de l’Europe (1999/519/CE), visant à éviter au public tout effet thermique et fixées à 28 V/m, et la directive relative à la compatibilité électromagnétique des équipements électroniques et électriques (2004/108/CE), dont les niveaux sont de 3 V/m, voire de 10 V/m selon les références.

Une solution? l’ampoule à diodes électroluminescentes...

A peine a-t-on réussi à convaincre les gens d’équiper leurs intérieurs avec des lampes basse conso, qu’il faudrait leur demander de les échanger pour des ampoules à LED. La LED sera-t-elle la solution idéale ? Sur le papier, on dirait que oui. Elle peut durer entre 80000 et 100000 heures (soit plusieurs dizaines d’années en utilisation quotidienne), se présente sous forme de barrette ou d’ampoule. Elle est peu chère à produire et conquiert peu à peu les feux rouges de nos villes, les phares des voitures… Petit hic, une ampoule à LED n’allume correctement (pour l’instant) qu’en usage unidirectionnel. On en trouve très peu pour nos maisons. Mais vous pouvez les commander , entre autres sites...

Quoiqu'il en soit, la Commission européenne va probablement interdire les ampoules à incandescence cette année. Elle va profiter de la révision en 2008 de la Directive éco-conception (1), qui concerne une vingtaine de produits aujourd'hui et 25, peut-être, demain. Qu'on ne se réjouisse pas trop vite, l'interdiction est un long chemin pavé de patience: ainsi, on va zappera les 100 Watts en 2009, puis les 75 Watts en 2011, etc. Et que fera-t-on des ampoules fluocompactes? Va-t-on pousser pour l'usage de LED? Pfiou, chaque chose en son temps.

(1) La directive éco-conception (2005/32/CE) concerne notamment les équipements de chauffage et de production d'eau chaude, les moteurs électriques, l'éclairage, les appareils domestiques, l'équipement de bureau, l'électronique grand public et les systèmes CVC (chauffage, ventilation et clim'). Elle sera étendue entre autres aux ampoules, chargeurs et batteries, machines à laver et voitures.

source : libération.fr

jeudi 6 mars 2008

Greenpeace épingle les produits high-tech « verts » au Cebit. L'industrie a encore du chemin à faire !


Paris, France — Depuis le Cebit, le salon consacré aux nouvelles technologies qui se tient à Hanovre, en Allemagne, du 3 au 9 mars, Greenpeace publie les résultats d'une enquête sur les produits électroniques intitulée « En route pour une électronique verte ». Seuls trois produits obtiennent la moyenne : l'ordinateur portable Sony Vaio TZ11, le téléphone mobile Sony Ericsson T650i et l'ordinateur de poche Sony Ericsson P1i.

Télécharger l'enquête « En route pour une électronique verte », en anglais

« Depuis que nous travaillons sur le secteur des nouvelles technologies, les fabricants ont fait des progrès et nous avons observé l'arrivée sur le marché de produits plus respectueux de l'environnement, comme le nouveau portable Apple, le MacBook Air, ou le téléphone mobile Evolve de Nokia, déclare Yannick Vicaire, chargé de la campagne Toxiques de Greenpeace. Les fabricants prennent de plus en plus au sérieux les impacts sur l'environnement de leurs produits, mais ils ont encore un long chemin à faire. »

La méthode
Pour réaliser cette enquête, Greenpeace a proposé aux quatorze principaux fabricants du secteur de lui fournir les produits qu'ils considèrent comme les plus écologiques, dans quatre catégories : ordinateurs de bureau, ordinateurs portables, téléphones mobiles et assistants personnels (PDA). L'organisation a ensuite décerné une note à chacun, en fonction de trois critères :
- l'utilisation de substances chimiques dangereuses (mercure, PVC, retardateurs de flamme bromés, antimoine, beryllium, phtalates…) ;
- l'efficacité énergétique ;
- le cycle de vie et le recyclage du produit.

Les résultats
Seuls trois produits sur les 37 proposés décrochent une note au-dessus de la moyenne : l'ordinateur portable Sony Vaio TZ11, du mobile Sony Ericsson T650i et du PDA P1i du même constructeur. En tête du classement, mais en dessous de la moyenne, on trouve aussi un ordinateur de bureau de Dell, un autre de HP, un ordinateur portable Toshiba et le téléphone N 95 de Nokia

« Pour progresser, les fabricants doivent adopter une approche écologique globale. Les consommateurs ne devraient plus avoir à choisir entre un produit sans toxiques et un produit économe en énergie, reprend Yannick Vicaire. Qu'est-ce qu'un produit vraiment écologique ? Un appareil qui est exempt de substances dangereuses, consomme peu d'énergie, a une durée de vie longue et peut être recyclé. »

Pour la première fois, Greenpeace classe des produits et non des marques. Depuis août 2006, l'organisation de défense de l'environnement publie le guide « Pour une high-tech responsable », qui classe les principaux fabricants de PC et de téléphones mobiles, puis plus récemment de télévisions et de consoles de jeu (prochaine édition à paraître le 18 mars).

« Concernant l'enquête sur les produits que nous publions aujourd'hui, certains de ces fabricants ont refusé de se prêter au jeu, en particulier dans la catégorie des consoles », déplore Yannick Vicaire. Nintendo et Microsoft avaient fini très mal classés lors de la dernière édition du guide « Pour une high-tech responsable ».

source : www.greenpeace.org

mercredi 5 mars 2008

"Un logement écologique revient moins cher qu'un logement traditionnel"


La Porte de Versailles accueillera du 14 au 16 mars la cinquième édition du salon Ecobat.

L'éco-construction sera au coeur des expositions, des ateliers et des conférences de cette nouvelle édition.

Pascale Boyer, responsable du salon, explique ce qu'est l'éco-conception et sur les moyens d'avoir un logement respectueux de l'environnement.

Quelles sont les solutions proposées pour avoir un logement respectueux de l'environnement ?
Pascale Boyer :
Le salon Ecobat permet au public de découvrir les différentes solutions à leur disposition telles que l'utilisation de matériaux d'origine naturelle, recyclables et dont la fabrication est peu gourmande en énergie. Le salon aborde aussi les méthodes pour diminuer les risques sanitaires en optant pour des matériaux non toxiques sans composants allergènes, irritants, ou voire cancérigènes ou encore les solutions concrètes pour améliorer les performances énergétiques des bâtiments. Le public découvre une offre diversifiée en énergies renouvelables.

Financièrement, avoir un logement écologique revient-il cher ? Quelles sont les aides proposées aux Français ?
P.B. :
Un logement écologique revient moins cher qu'un logement traditionnel lorsqu'on prend en compte son prix global incluant aussi bien la construction que les frais d'entretien, l'énergie, le chauffage et non pas uniquement le prix des travaux. Les économies réalisées grâce aux faibles consommations d'énergie, à la longévité supérieure des matériaux permettent un amortissement des investissements de départ. Sur une durée de vie moyenne d'une habitation, son coût global est donc moindre si elle a été éco-conçue.

Pour ce qui est des aides, afin de réduire les coûts des travaux de rénovation ou de construction, des solutions sont proposées pour accéder aux technologies en faveur des économies d'énergie et des énergies renouvelables sous forme de crédit d'impôt et de prêts proposant des conditions financières privilégiées. Le site Internet de l'Ademe et les différents Point info énergie parisiens tiennent toutes les informations sur ces aides à la disposition du public.

Les Français semblent-ils de plus en plus sensibles à l'éco-conception ?
P.B. :
En 2004, lors d'une enquête menée par le Credoc (ndlr : Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie), 78% des Français déclaraient accepter de payer plus pour une construction respectant les principes du développement durable comme les matériaux écologiques, la récupération des eaux de pluie, les capteurs solaires. Aujourd'hui, la montée du prix de l'énergie d'une part et les risques sanitaires liés à l'environnement d'autre part, contribuent largement à sensibiliser les français à l'éco-construction.

Cet intérêt s'est traduit au fil des éditions d'Ecobat. Le salon connaît une notoriété grandissante tant auprès des filières professionnelles que du grand public. Depuis quatre ans, le nombre de visiteurs a augmenté de 75%. En 2007, le nombre de visiteurs s'est accru de 15% par rapport à 2006.

En quelques mots, pouvez-vous nous présenter le salon et nous indiquer ce que trouveront les visiteurs ?
P.B. :
Ecobat permet de trouver une information claire et pédagogique sur le sujet de l'éco-construction. C'est une occasion unique pour les visiteurs de rencontrer des professionnels du secteur et de découvrir l'actualité dans ce domaine. Un cycle de conférences sur les grands thèmes d'actualité apporte des informations complémentaires sur les services et les nouveaux produits. En libre accès, les démonstrations pratiques permettent au public de s'initier à des techniques de mise en oeuvre de matériaux. Des ateliers/conférences animés par les exposants abordent concrètement les réalités de l'éco-construction auxquelles sont confrontés les porteurs de projet.

Source : Relaxnews

mardi 4 mars 2008

Eco-conception : quatre États membres dans le collimateur de la Commission


La Commission reproche à la Finlande, à la Grèce, au Portugal et au Luxembourg, de n'avoir pas communiqué leurs mesures de transposition de la directive sur l'éco-conception dans le droit national alors qu'ils étaient tenus de le faireau plus tard en août 2007. Les pays en question ont reçu des lettres de mise en demeure en septembre 2007 et se voient aujourd'hui face à une procédure d’infraction.

La directive sur l'écoconception établit un cadre pour la fixation d’exigences en matière d’écoconception applicables aux produits consommateurs d’énergie. La Commission établit actuellement des exigences en matière d'écoconception pour les produits qui présentent le plus fort potentiel d’économie d'énergie, tels que les chaudières, les équipements numériques et l'éclairage. Les exigences applicables aux premiers groupes de produits commenceront à entrer en vigueur l'an prochain.


C.SEGHIER


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lundi 3 mars 2008

Habitat: Le guide de l’Eco-Habitat


Pensé et réalisé à une époque où l'énergie nous paraissait inépuisable et la planète indestructible, l'habitat est maintenant en retard sur son époque. Responsable d'un quart des émissions de gaz à effet de serre et de 47% des dépenses énergétiques, il ruine ses occupants autant que l'environnement. Une faiblesse que l'on ne peut plus se permettre aujourd'hui, compte tenu de l'évolution du coût de l'énergie.

Mais les méthodes de constructions évoluent ! Il existe ainsi des solutions à la fois simples, sages et progressistes afin de « construire et d'habiter intelligemment ». A chaque étape, depuis la conception jusqu'à la décoration, il est possible de mieux faire. Une démarche éclairée et des matériaux sélectionnés pour leurs performances et leur faible impact environnemental permettent de se rapprocher du but : dépenser moins, vivre mieux et agir pour la sauvegarde de la planète.

Ce 4ème hors-série du magazine Habitat Naturel est conçu comme un guide afin de vous aider à vous repérer dans l'aventure de l'habitat intelligent. Trois grandes étapes balisent ce parcours : l’éco-conception, l’éco-construction et l'isolation naturelle. Points essentiels, schémas, classement des matériaux et témoignages permettront de faire le point sur chacun de ces moments clés afin de mieux se repérer à l'heure des choix. Pour passer à l'action, plus de 1500 professionnels spécialistes de l'éco-construction (architectes, maîtres d'œuvre, constructeurs, fabricants, artisans, distributeurs de matériaux, associations, professionnels de l'eau et de la phyto-épuration...), ont été répertoriés dans un annuaire qui complète ce guide.


source :
Habitat Naturel