mardi 24 novembre 2009

eTricks, un cyclomoteur électrique homologué fabriqué en France à Alès



Scorpa, le petit constructeur français de motos de trial, trouve un second souffle dans l’électrique. Alors que la liquidation de la société gardoise a été prononcée en juillet dernier, sa filiale Scorpa Electric Vehicles (SEV) poursuit sa route, soutenue par un investisseur belge. Sev a annoncé le mois dernier la commercialisation en France de son cyclomoteur électrique baptisé eTricks.

A mi-chemin entre la moto et la mobylette, l’engin pèse 36 kg, affiche une autonomie de 25 km avec la batterie de base (jusqu’à 50 km avec la seconde batterie) et roule à une vitesse maximale de 45 km/h. Quand ce projet avait été dévoilé au printemps 2008, Sev envisageait d’opter pour une technologie de batteries Ni-Mh. C’est finalement un bloc Li-Polymère de 16 Ah et de 48 V qui a été retenu. L’eTricks, au design de baroudeur avec ses fourches téléscopiques réglables, a été conçu pour s’accommoder aussi bien des trajets urbains que de la pratique du tout terrain.

Le deux roues de Sev est produit en France dans le Gard, sur le Pôle Mécanique d’Alès en Cévennes. Le constructeur insiste sur sa démarche d’éco-conception, citant en exemple les carénages en plastique de l’eTricks recyclés à 90% et recyclables à 100%.

Pour accompagner le lancement de sa nouvelle machine, Sev a mis en ligne un site internet communautaire où les fans de l’engin peuvent venir poster leurs photos du deux roues. Un moyen d’alimenter le « buzz ».

Le deux roues peut être conduit sans permis dès l’âge de 14 ans (mais avec un brevet de sécurité routière). Pour s’offrir les joies d’une conduite silencieuse et propre, il faudra débourser 2690 € TTC.



source : http://www.cleantechrepublic.com

vendredi 20 novembre 2009

Evian restaure une mangrove pour mieux piéger le CO 2

Pour atteindre l'objectif ambitieux d'une neutralité carbone, notamment pour sa marque phare Evian, le groupe Danone a entamé une réduction de son empreinte industrielle et, en compensation, mène une opération pionnière au Sénégal en restaurant une mangrove.

D'ici à la fin de l'année, 30 millions de palétuviers auront été plantés dans les deltas des fleuves de Casamance au Sénégal et 6.000 hectares de mangroves restaurés. Evian apporte 700.000 euros à cette opération qui a mobilisé 350 villages et près de 100.000 personnes au Sénégal. Une oeuvre titanesque puisqu'il faut d'abord prélever les propagules (les fruits des palétuviers) dans les mangroves existantes et les acheminer par camions dans les zones de plantation. Fort de son expertise acquise depuis 1992 avec l'Apieme (Association de protection de l'impluvium des eaux minérales d'Evian), qui gère avec elle l'écosystème de sa ressource en eau, le groupe a décidé de prêter main forte à l'association sénégalaise Oceanium dans son entreprise de restauration d'une mangrove, dont la surface a diminué de moitié depuis 1980.

Neutralité carbone en 2011

L'opération Oceanium Mangroves du Sénégal est menée dans le cadre de l'accord signé en octobre 2008, entre Evian, la convention de Ramsar et l'UICN (l'Union internationale pour la conservation de la nature). Elle vise à étudier le rôle essentiel des zones humides dans le stockage du carbone et doit permettre à Danone d'avancer dans son objectif de diminuer son empreinte carbone. Le groupe cherche à réduire de 40 % ses émissions sur la période 2000-2011, et vise à terme « une neutralité carbone, de façon à ce que nos activités industrielles n'aient pas d'impact sur la planète, voire dégagent un effet positif », explique Bernard Giraud, responsable du développement durable chez Danone.

Evian est en première ligne, et doit atteindre la neutralité carbone dès 2011. Pour atteindre cet objectif, l'entreprise a mis en place une batterie de mesures. L'éco-conception des emballages a permis de réduire le poids des bouteilles et bouchons (- 20 % en dix ans), d'introduire 25 % de plastique (PET) recyclé dans la fabrication des bouteilles, avec pour objectif 50 % en 2010. Evian prévoit aussi de réduire sa consommation d'énergie de 5 % par an, et sa consommation d'eau industrielle de 50 % sur trois ans. Déjà, l'usine d'embouteillage d'Amphion (Haute-Savoie) atteint depuis 2008 un taux record de 100 % de tri et de valorisation. L'usine souhaite également atteindre la neutralité au niveau des effluents par le remplacement des produits de nettoyage, et la mise en place de systèmes de traitement par les végétaux. Enfin, Evian a mis en concurrence cinq cabinets d'étude, chargés de trouver une innovation de rupture dans le domaine des économies.

134 gr de CO 2 pour une bouteille

Autant d'efforts qui ne seront pas suffisants, car aujourd'hui une bouteille d'Evian émet en moyenne 134 grammes de CO par litre, dont 88 grammes pour l'emballage, 42 grammes pour le transport et 11 grammes pour la production. Le recyclage permet déjà d'économiser 7 grammes de CO, mais il restera toujours une part incompressible, liée à l'activité industrielle. C'est cette part qui doit être compensée par la création de mangroves.

Pour Michaël Aïdan, directeur de la marque Evian, « le développement durable n'est pas pour nous une tendance marketing. Il est au coeur de notre métier. Car comment distribuer une eau pure sans mettre tout en oeuvre pour la préserver ? »


source : http://www.lesechos.fr


vendredi 13 novembre 2009

Bouygues Immobilier inaugure son nouveau siège social



Le nouveau siège social de Bouygues Immobilier, situé aux portes d’Issy-les-Moulineaux et de Paris, vient d’être inauguré. Conçu par l’architecte Christian de Portzamparc, cet immeuble certifié Haute qualité environnementale (HQE) est recouvert d’une seconde peau à facette en écailles de verre qui contrôle l’équilibre thermique et procure une luminosité particulière. Des stores extérieurs et des sur toitures métalliques complètent ce dispositif de limitation des apports solaires et des effets du vent.

A l’intérieur du bâtiment, des poutres froides inductives à faible consommation assurent le chauffage et la climatisation des bureaux tandis que les équipements techniques sont prévus avec des systèmes de récupération d’énergie. Selon l’entreprise, l’immeuble émettra 19kg/m²/an de CO2et l’éco-conception du bâtiment lui permettra de réduire la consommation énergétique de 20 % par rapport à la réglementation technique de 2005.

source : http://www.lavieimmo.com

lundi 2 novembre 2009

Le Conseil européen étend le concept d' "écoconception" au bâtiment



Le Conseil a adopté une directive élargissant le champ d'application de la directive 2005/32 existante. relative à l'écoconception à la suite d'un accord en première lecture avec le Parlement européen.

Les règles européennes actuelles en matière d'écoconception ne s'appliquent qu'aux produits consommateurs d'énergie, tels que les lessiveuses, les congélateurs ou les sèche-cheveux. À l'avenir, des produits permettant de limiter les consommations énergétiques des bâtiments tels que les fenêtres, les matériaux d'isolation ou certains produits consommateurs d'eau comme les pommeaux de douche ou les robinets seront également couverts. Ainsi les fabricants devraient être amenés à améliorer l'efficacité de leurs produits sur le plan énergétique et sur celui de l'utilisation des ressources.

Les nouvelles règles exigent que les fabricants de produits liés à l'énergie prennent en considération, dès le stade de la conception, l'impact environnemental que les dits produits auront tout au long de leur cycle de vie.

Pour cela, la directive relative à l'écoconception prévoit la mise en place d'exigences que les produits liés à l'énergie devront respecter pour bénéficier de la libre circulation au sein de la Communauté. Ces exigences devront être définies par la Commission dans le cadre de la procédure de comitologie, à la suite d'une analyse d'impact.

source : http://www.lemoniteur.fr