jeudi 26 mars 2009

Eco-conception au Parcours du Design à Strasbourg



La 3e édition du Parcours du Design aura lieu du 04 au 14 juin 2009 à Strasbourg (67). L'éco-conception en sera le fil conducteur. Durant dix jours, designers, industriels, commerçants, institutions, associations et établissements scolaires, soit plus de 100 participants, animent la ville en prenant part, activement et de concert, à cette manifestation exclusive.

De l’esquisse à la distribution en passant par la fabrication, le Parcours du Design a pour objectif de mettre en scène les acteurs du design et leurs créations. En 2009, le Parcours accorde une large place aux acteurs de la région qui intègrent le design dans leurs stratégies d’innovation. Une démarche renforcée par la collaboration d’Anne-Marie Sargueil, Présidente de l’Institut Français du Design, dont la vocation est d’encourager la création dans les entreprises.

L’éco-conception est le fil rouge de l’édition 2009 ! Une démarche d’éco-conception consiste à concevoir ou à améliorer un produit en intégrant des aspects environnementaux aux critères de qualité, d’esthétique, de faisabilité technique et de coûts. Ce processus tient compte des impacts environnementaux à tous les stades du cycle de vie du produit – de l’extraction des matières premières à la fin de vie, en passant par la fabrication, le transport, l’utilisation et la réutilisation.

La majorité des produits exposés tiennent compte d’un ou de plusieurs de ces éléments déterminants. Également destinés au grand public, les espaces d’exposition font l’objet d’un accompagnement pédagogique. Des conférences et des animations sont consacrées à l’éco-conception tout au long de la manifestation. Enfin, les supports de communication respectent l’environnement et seront recyclés par de jeunes stylistes à la fin de l’événement.

Le processus est également intégrés dans les workshops et dans les ateliers d’enseignements. Regroupé sous l’intitulé « Bouillon de Culture », l’ensemble des expérimentations de l’association de designers IDEE et des Écoles Supérieures de Design et d’Architecture de Strasbourg, est exposé sous forme de projets et de prototypes.


plus d'infos : www.parcours-du-design.fr


mardi 17 mars 2009

PM4E : saisir l’opportunité environnementale !



L’Ademe organise à Paris, les 17 et 18 mars 2009, le 2e colloque PM4E destiné aux chefs d’entreprises et partenaires. Au programme : aspects techniques, productifs et management environnemental.


Quelle est la perception de l'environnement chez les dirigeants de PME ? Quels bénéfices tirer d'une labellisation ou d'une certification de type ISO 14001 ?... La mutation environnementale de l'économie, définie dans le « Grenelle de l'environnement » est une des opportunités pour les entreprises, et plus particulièrement les PME, d'assurer leur survie aujourd'hui et la croissance de demain. Leurs dirigeants ont donc besoin d'une information claire, pratique et de solutions qu'ils peuvent mettre rapidement en application.

C'est pourquoi l'Ademe organise les 17 et 18 mars 2009, au Tapis rouge à Paris, la deuxième édition de son colloque PM4E. Il est destiné aux chefs d'entreprises ainsi qu'à tous ceux qui les conseillent et les accompagnent.

En collaboration avec ses partenaires qui œuvrent aux côtés des PME, l'Ademe propose donc deux journées d'information sur des opportunités qui touchent aussi bien les aspects techniques et productifs (éco-conception de produits, construction de bâtiments performants, prévention des déchets) que de politique et de management (enjeux économiques, avantage d'une labellisation ou d'une certification, communication interne). Sans oublier l'intérêt à mener des programmes de recherche et d'innovation... Le ticket d'entrée est à 250 euros par personne pour une journée.


source

vendredi 13 mars 2009

Une ville sans pollution dans le désert d'Abu Dhabi



La construction d'une ville de 50.000 habitants « zéro pollution » dans l'émirat d'Abu Dhabi marque le départ d'un nouveau concept d'urbanisme.

A l'horizon de 2016, la ville nouvelle devrait accueillir environ 50.000 habitants.

Pas de voitures à moteur thermique, zéro rejet de dioxyde de carbone, recyclage total des déchets domestiques. La construction de la première ville « zéro pollution » entre dans sa phase concrète dans l'émirat d'Abu Dhabi. Ce projet de 22 milliards de dollars (17,5 milliards d'euros) est financé en grande partie par le gouvernement de l'émirat. Le sultan Ahmed Al-Jaber a mis sur la table 15 milliards de dollars pour démarrer le programme, attirer les investisseurs privés et attirer les meilleurs experts et urbanistes du monde. Objectif : faire entrer le pays dans la modernité technologique et casser son image de désert assis sur une rente pétrolière. A l'horizon de 2016, cette ville nouvelle baptisée « Masdar City » (signifiant source) devrait accueillir environ 50.000 habitants. Ces nouveaux urbains devront se plier à un mode de vie et des équipements totalement nouveaux. Les responsables du programme, qui ne manquent ni d'argent ni d'imagination, estiment que ce sera la plus vaste « éco-cité » du monde. C'est le cabinet d'architecte britannique Fosters & Partners qui est responsable de la conception.

1.500 entreprises attendues

Les promoteurs veulent également faire de cette cité du XXIe siècle une vitrine et un terrain d'expérimentation en vraie grandeur pour le développement durable. Ils tablent sur l'installation de 1.500 entreprises de type « clean tech » (spécialisées dans les technologies vertes) dans l'enceinte de la ville. Un statut fiscal préférentiel a été créé à dessein, pour attirer ces spécialistes du « green business » comme le groupe américain General Electric qui fait partie des premiers locataires industriels. Plusieurs universités américaines, dont le MIT, participent également au projet. La ville possèdera tous les équipements indispensables à une agglomération de cette taille. Une « éco-université », construite avec l'aide du MIT, est également prévue. Ses premiers étudiants sont attendus à l'automne prochain.

La ville, construite dans la banlieue de la capitale Abu Dhabi City, s'étend sur une surface d'environ 6 km2. Elle sera alimentée en énergie par une ferme solaire comprenant des panneaux solaires fournissant une puissance totale de 10 MW. La nuit, une centrale thermique à gaz prendra le relais. Un système de canalisations souterraines devra évacuer tous les déchets qui seront recyclés. Un réseau de transport faisant appel à des véhicules électriques automatiques circulant en site propre assureront les déplacements des résidents qui n'auront pas le droit d'utiliser des véhicules individuels. D'immenses parkings situés à l'extérieur de la ville accueilleront les Ferrari et les BMW des riches habitants de l'émirat. De nombreuses inconnues pèsent sur ce projet qui vise à terme l'équilibre économique. Cette région du monde connaît en été des températures caniculaires (plus de 45 °C). Un autre écueil réside dans les vents chargés de sable qui risquent d'endommager les panneaux solaires et faire baisser rapidement leur rendement photovoltaïque. Au fond, peu de choses par rapport aux énormes enjeux du développement durable. On se demande, d'ailleurs, pourquoi l'Europe ne lance pas un projet équivalent en Sicile, sur la Costa del Sol ou la Côte d'Azur.


source : http://www.lesechos.fr

mercredi 11 mars 2009

Produit en Bretagne. Le réseau monte en puissance

23 nouveaux membres, 2.700 produits nouvellement estampillés, soutien à l'export, promotion de l'éco-conception des emballages... L'association «Produit en Bretagne» se porte plutôt bien. L'assemblée générale des membres de Produits en Bretagne qui se tenait vendredi à Nantes, a rappelé qu'au bout de 16 années d'existence, l'association pèse aujourd'hui 15milliards d'euros de chiffre d'affaires et compte plus de 210 membres. 23 nouveaux adhérents ont par ailleurs rejoint ce réseau depuis février2008, parmi lesquels les entreprises Lactalis, Chronodrive (filiale du groupe Auchan), Bretagne desserts, ou encore la société de nettoyage industriel Onet Services. En terme de référencement, ce sont 2.700 nouveaux produits qui ont été habilités à recevoir le logo produit en Bretagne en 2008. L'objectif affiché en 2009 est de mettre en avant les notions de «développement territorial durable et responsable», dont une des finalités est de permettre de développer l'emploi, ou encore de mieux contribuer au respect de l'environnement. Ainsi, des actions et des groupes de réflexion verront prochainement le jour sur ces thèmes. C'est le cas de la mise en place d'un projet de formation à l'éco-conception des emballages, en partenariat avec l'antenne régionale de l'Ademe.

Nouveaux marchés

L'export devrait par ailleurs également être favorisé en 2009 par le biais d'une mission en Italie permettant aux entrepreneurs d'y découvrir les possibilités de marché, notamment dans le domaine de la distribution de produits frais. En outre, le mois de mai verra le lancement de la nouvelle campagne sous le slogan «génération solidaire - l'achat solidaire pour l'emploi». Les membres de l'association ont par ailleurs voté à l'unanimité la modification des statuts de l'association qui permet de créer un conseil de surveillance et d'éthique (CSE) qui veillera à préserver les valeurs fondamentales de ce réseau.

source : http://www.letelegramme.com

mercredi 4 mars 2009

Blue Earth : premier téléphone solaire



Après l’oreillette Bluetooth solaire d’Iqua Sun, Samsung propose un téléphone qui se recharge grâce à un panneau solaire intégré : le Blue Earth. Il l'a dévoilé lors du Mobile World Congress 2009 de Barcelone.

Intégrant une interface tactile (2,8 pouces), un capteur de 5 millions de pixels (photo et vidéo), et un lecteur multi-formats, le Blue Earth innove surtout par une alimentation électrique mixte batterie + panneau solaire. Les cellules photovoltaïques ne sont pas suffisantes pour assurer une autonomie complète puisqu’il faut une heure d’exposition pour pouvoir téléphoner 25 minutes. Mais c’est un bon début.

Côté éco-conception, la coque du Blue Earth repose sur du PCM, un plastique recyclé à partir de bouteilles d’eau (PET). Ce qui garantit une plus faible empreinte écologique tant à la fabrication qu’en fin de vie. Le fabricant a aussi été plus loin que RoHS en éliminant certaines substances chimiques toxiques (halogène, béryllium, phthalate).

Le Blue Earth embarque également différentes fonctionnalités comme un mode Eco qui ajuste automatiquement (une touche à presser) la luminosité de l’écran, la durée du rétro-éclairage et désactive le protocole Bluetooth pour économiser la batterie. La fonction Eco Walk compte de son côté les pas de l’utilisateur (podomètre) et lui indique la quantité de CO2 économisée en marchant.

Pour parfaire le dispositif, l’emballage du Blue Earth est réalisé, en partie, à partir de papier recyclé.


source : http://www.zdnet.fr

lundi 2 mars 2009

Une bouteille d'eau en papier, un concept de design Responsable

Une bouteille d’eau innovante a été inventée par Brandimage. Cette bouteille dénommée “360″ est réalisée avec du papier alimentaire 100 % recyclable et peut s’adapter à toutes les catégories de liquides.

Ce n’est un secret pour personne, les bouteilles en plastique remplissent les sites d’enfouissement des déchets. D’après Napcor, l’Association nationale pour le Recyclage des Contenants en PET (polyéthylène téréphtalate c'est à dire le plastique), 2,7 millions de tonnes de plastique PET ont été mises sur les linéaires aux Etats-Unis en 2006. Sur ces 2,7 millions de tonnes, 4/5ème ont été enfouies. L’utilisation des bouteilles plastiques augmente constamment. En 2005, 28 milliards de m3 d’eau ont été mis en rayon aux Etats-Unis. Soit 21 fois plus qu’en 1976.

Pour donner une idée sur le recyclage des bouteilles d'eau en plastique, il faut savoir par exemple que 60 millions de bouteilles plastiques sont jetés chaque jour aux Etats Unis. Seuls 14 % sont réellement recyclés, 86 % finissent donc résidus ménagers ou pire en déchets sauvages.

La philosophie du Design Responsable, que défend Brandimage, concilie innovation et responsabilité envers la planète et ses habitants, en prenant en considération l’impact environnemental. Le design de la Bouteille d’Eau en papier tient compte de tous les aspects de l’emballage de l’eau. Les normes de production ont totalement été remise en question : chargement, remplissage, matériel visible, impression, étiquetage, multi-packing, intégrité structurelle, ouverture et re-fermeture, et enfin, la manière dont le produit se décomposera une fois jeté.L’emballage utilise des feuilles de bambou et des feuilles de palmier cultivées selon les règles du développement durable, qui sont pressées pour former deux moitiés. Elles encapsulent un film micro-fin de PLA (un bioplastique d’origine végétale renouvelable) qui forme une barrière contre le liquide O2. Le matériau ainsi formé assure l’intégrité structurelle, fournit le support graphique et/ou une surface d’embellissement.

Boire de l’eau devient une toute nouvelle expérience : l’aspect du contenant, son toucher, la façon dont on l’utilise, jusqu’à la façon dont il finit sa vie.

Brandimage - Desgrippes & Laga, agence conseil design de marque, est née de la fusion entre Desgrippes Gobé, agence de design et de branding internationale, avec Laga, une des principales agences d’innovation et de design américaines. Avec une équipe de 300 experts, réunis à travers tous les grands marchés du monde, Brandimage - Desgrippes & Laga intègre tous les services du design et de la stratégie de marque, image de marque, identité corporate, innovation produit, études consommateur, packaging, design industriel, webdesign et architecture commerciale.

source : www.24pm.fr