mercredi 16 décembre 2009

Skuta, le meuble en carton pour trier ses déchets au bureau


A force de pédagogie et de poubelles colorées, le tri sélectif s’est progressivement imposé dans des millions de foyers français. Mais dans l’entreprise les vieux réflexes sont parfois encore tenaces. Pour corriger le tir, l’agence de propreté Artupox vient de lancer un meuble de tri sélectif à destination des professionnels.
Pas vraiment une poubelle. Pas un meuble de bureau non plus. Au premier abord, Skuta s’apparente plutôt à un comptoir ou un plan de travail. Mais derrière sa façade en carton alvéolaire, l’objet cache des compartiments dans lesquels se nichent différents types de déchets (tout-venant, plastique, papier…). « L’idée vient de Suède, là-bas les entreprises sont déjà équipées de meubles de bureau qui permettent de cacher les poubelles explique Delphine Botte, responsable commerciale d’Artupox. Notre société disposant d’une filiale suèdoise, nous avons repéré ce concept et nous avons décidé de lancer un modèle original en France ». Présenté le mois dernier dans le cadre du salon Entreprise durable, Skuta est actuellement en cours d’industrialisation. On sait déjà qu’il a été conçu et qu’il sera fabriqué en France. Un point c’est tout : Artupox ne souhaite pas diffuser le nom de ses fournisseurs et partenaires industriels.

Un comptoir éco-conçu
La société s’avère en revanche plus loquace lorsqu’il s’agit de mettre en avant la robustesse et l’éco-conception de son Skuta. Des caractéristiques qu’Artupox justifie par le choix de matériaux « durables » : carton alvéolaire constitué de papier 100% recyclable pour la couverture et 100% recyclé et recyclable pour les alvéoles, colle 100% naturelle obtenue d’un mélange amidon et d’eau, vernis sans formaldéhydes, finitions en liège de bouchons usagés, revêtement en bambou… Le comptoir bénéficie également d’un design soigné et d’une déclinaison en plusieurs coloris. Le tout pour 1490 euros HT. « Idéalement, il faudrait un Skuta dans chaque entreprise. Pour l’instant nous sommes fabricants, distributeurs et commerçants. Suite au salon Entreprise durable, nous avons déjà eu plusieurs contacts et commandes » précise Delphine Botte. Pour Artupox, ce comptoir de tri symbolise le début d’une nouvelle activité. Jusque-là spécialisée dans le nettoyage haut de gamme et durable, la société francilienne se diversifie donc désormais dans l’équipement cleantech des professionnels. Quitte à en faire un peu trop : « Avec Skuta la contribution au développement durable est effective », explique Chrystèle Gimaret, PDG d’Artupox. Une dirigeante qui espère que son meuble de tri deviendra bientôt le « must have » des openspaces branchés.

lundi 14 décembre 2009

N51V : Un portable Asus EPEAT Gold avec certificat d’empreinte carbone


Le N51V est l’un des derniers ordinateurs portables du constructeur Asus. Il dispose d’une grande originalité avec ses certificats EPD (Environnemental Product Declaration) et d’empreinte carbone.

Avec cette démarche, le constructeur souhaite concrétiser ses démarches environnementales liées à la réduction de ses émissions de gaz à effet de serre et à l’empreinte carbone de ses produits. Le certificat EPD informe et permet de suivre le cycle de vie des gaz à effet de serre du N51V lié aux matériaux utilisés, à sa fabrication, son transport, son utilisation et sa mise au rebut. L’ensemble de ces données sont vérifiées par l’organisme Det Norske Veritas.

Le N51V a d’ailleurs obtenu la certification « Gold » du label écologique l'EPEAT. Pour entrer dans cette catégorie, il satisfait à chacun des 23 critères de performance définis et à au moins 21 des 28 critères optionnels répartis en 8 catégories. Asus annonce également la présence de la technologie Super Hybrid Engine (SHE). Elle permet, selon le constructeur, d’accroître de presque 54 % les performances énergétiques de l’appareil face aux recommandations du standard Energy Star 5.0 et d’augmenter l’autonomie de la batterie de 35 % à 53 %.
Enfin, l’indice 3R, qui représente les taux de réutilisation, de recyclage et de récupération, est de 90% au minimum tandis que l’emballage est au moins recyclable à 80 % .

Il est important de souligner que durant l’année 2010, la future directive EuP (Energy using Products) entrera en vigueur en Europe. Cette réglementation, dont les objectifs sont d’améliorer l’efficacité énergétique et la protection de l’environnement, va s’appliquer dans le cadre du marquage CE et concerne les produits consommateurs d’énergie sur tout leur cycle de vie, depuis leur conception et leur fabrication jusqu’à leur fin de vie.

Les constructeurs vont devoir prendre en compte les aspects environnementaux de leur produits tout au long de leur cycle de vie afin d’apporter des innovations dans la conception pour accroître les performances environnementales. Les consommateurs seront informés sur l'utilisation durable du produit, sur son profil écologique (PEP), sur les avantages de l'éco conception, ainsi que sur les instructions pour le démantèlement du produit (ou « fiche de fin de vie »).

Asus prend donc de l’avance sur certaines critères.

source : http://www.ginjfo.com

jeudi 10 décembre 2009

PSA Peugeot Citroën vise 20% de matériaux verts dans les polymères de ses voitures en 2011


Afin de limiter l'empreinte environnementale des véhicules Peugeot Citroën, PSA Peugeot Citroën a pour objectif d'utiliser 20% de matériaux verts (fibres naturelles et biomatériaux) dans les polymères de ses voitures à partir de 2011.
Aujourd'hui, une voiture thermique est constituée de 70% de métaux ferreux (acier) et non ferreux (aluminium, cuivre, etc), de 20% de matières plastiques (polymères), de 5% de matériaux divers (verre,…), et de 5% de fluides.
C'est l'un des produits industriels les mieux valorisés en fin de vie du fait de l'importance des métaux dans sa structure; métaux pour lesquels des filières de recyclage existent.
Une voiture est valorisable à 95% dont 85% de recyclage.
Pour aller au-delà, Peugeot Citroën utilisent des fibres naturelles issues de coton, de lin, de chanvre, de sisal,….sous forme de feutres et compounds dans ses véhicules. Elles remplacent des fibres synthétiques ou des fibres de verre. On les retrouve dans les tablettes arrière des véhicules, les panneaux de portes, les coques de dossiers, les coiffes de bouchons, les supports de haut parleurs, les inserts de rétroviseurs, etc. Des biomatériaux, issus de ressources non fossiles, donc renouvelables, commencent à être utilisés. C'est ainsi que l'on retrouve de l'huile de ricin et de l'huile de soja dans les mousses de sièges, dans les accoudoirs et dans les appuie-têtes des véhicules Peugeot Citroën.
A partir de 2011, Peugeot Citroën vise 20% de fibres naturelles et de biomatériaux dans ses voitures.
Cette démarche d'éco-conception favorise également l'allègement des voitures et la réduction des émissions de CO2.