vendredi 27 février 2009

A Toulouse 2 entreprises misent sur la voiture électrique et les biotechnologies


Le modèle économique de l’Europe du XXIe siecle est il en train de se former à Toulouse ? Parmi les 5 nouvelles entreprises accueillies au sein de l’incubateur Midi Pyrénées, 2 font le pari de la Haute Technlogie dans des secteurs prometteurs: l’énergie verte et les biotechnologies.

Entérinées par le conseil d’administration de l’incubateurs, ces 5 créations d’entreprises innovantes vont désormais tester produit, marché et modèle économique aux côtés de 112 autres entreprises.

la Voiture Bambou

Le projet porté par Nicolas Amalric en collaboration avec le laboratoire INRA vise à faire décoller une nouvelle société de biotechnologie spécialisée “dans l’identification et la quantification de biomarqueurs à l’aide de technologies innovantes : métabolomique, metallomique, proteomique, lipidomique”, et ceci, “dans un cadre règlementaire (AMM)”.

L’activité comprend la recherche appliquée à l’identification et à la quantification de biomarqueurs et l’élaboration de programmes de recherche de biomarqueurs innovants.
Les Marchés visés par cette nouvelle structure baptisée Synelvia : l’industrie du médicament (humain et vétérinaire), la cosmétique, la nutrition, l’environnement et la santé publique.

Deuxième projet prometteur : la voiture Bambou ! Ce projet initié par Sébastien Kulak et le laboratoire du mécanique et composite du CRIT vise à développer un véhicule atelier (utilitaire) 100% électrique et modulaire qui combine 3 innovations : la gestion multi-énergies, l’utilisation de Bio matériaux (Eco conception) et un châssis ultraléger.

Un projet parfaitement adapté à la civilisation de l’après pétrole.

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mercredi 25 février 2009

L'éco-design, thème de la quatrième rencontre Eco Attitude, permet aussi aux petites entreprises de réaliser des progrès en éco-conception.


La quatrième rencontre du Club Eco Attitude s’est déroulée le jeudi 22 janvier à l’Oly Café, Lyon 6è, autour du thème : « l’eco‐design, donner de la puissance à une démarche d’écoconception ». Une vingtaine de dirigeants ont répondu à l’invitation. Pour rappel, ce Club, initié en 2008 par ATC Groupe, Enviscope.com et l’agence Plus 2 sens, a pour vocation de réunir des dirigeants, des cadres ou toute autre personne qui, au sein de leur entreprise, ont pour mission d’intégrer au mieux le développement durable.

Le design, et à fortiori l’éco‐design, sont des démarches de création plus larges et plus radicales, comme l’ont expliqué les deux intervenants de la rencontre, Franck Bercegeay et Gaël Guilloux, chargés de mission à l’Agence Régionale du Développement et de l’Innovation (ARDI). Le design ne se résume pas à une approche esthétique et pratique d’objets de la vie quotidienne, meubles ou ustensiles ménagers, mais est une fonction orientée vers l’innovation, par la traduction de scénario en produits ou services. Les designers intègrent les objectifs de l’ntreprise : capacités techniques, économiques, financières,…Franck Bercegeay a rappelé la fonction de l’ARDI, née du rapprochement d’agences technologiques régionales : être au service d’entreprises régionales, en particulier des petites et moyennes entreprises pour les aider à accomplir des avancées technologiques.

Un point de vue systémique

Concernant l’éco‐conception, Franck Bercegeay a rappelé que le designer est un « exhausteur de goût ». Intervenant extérieur, avec un regard neuf et une approche globale, il apporte un point de vue systémique et global orienté utilisateur, source d’enrichissements.

Gaël Guilloux, doctorant à l’Ecole des Mines, qui réalise notamment des recherches avec le Centre du Design, a expliqué comment l’éco-conception permet aux entreprises de progresser sur le plan technique mais aussi sur le plan commercial et sur le plan économique. Le design doit cependant être géré avec précaution, ne pas pousser à aller trop vite, pour éviter de déstabiliser le consommateur ou la gamme des produits d’une firme. Les produits les plus innovants ne doivent pas rendre les autres produits d’une marque obsolètes.

Autre constat : la démarche d’éco design, qui s’appuie sur l’observation des usages, ne doit pas prendre en compte uniquement les utilisateurs finaux mais l’ensemble des utilisateurs, ainsi que les intervenants tout au long du cycle de vie du produit. « Aux Etats Unis, la démarche "craddle to craddle", du berceau au berceau, qui s’ppose à la démarche du berceau à la tombe, est une certification. Elle vise à économiser à toutes les étapes, la matière, mais aussi l’énergie pour que la matière puisse être intégré dans des boucles de réutilisation ou retourner à la nature sans nocivité » explique Franck Bercegeay.

Dans la mesure où l’eco-design permet d’adopter une attitude aussi radicale, aussi durable, la question se pose moins de la rentabilité de l’eco‐design, que de sa dimension spirituelle.


Plus d'infos : www.ardi-rhonealpes.fr


lundi 23 février 2009

Un four éco - conçu !



Lancé à l’occasion du salon Equip’Hôtel où il a remporté le prix Apria « recherche et développement », le nouveau four mixte « Zenith » de Bourgeois sera également à l’honneur durant l’événement lyonnais. Le four a été conçu suivant une démarche « d’éco-conception » où l’on a privilégié le choix de matériaux ayant le moindre impact environnemental. Les aspects techniques n’ont pas été occultés pour autant et les performances thermiques et de régulation sont aussi au rendez-vous. Bourgeois profitera du Sirha pour lancer son nouveau catalogue 2009 et la commercialisation de l’ensemble de ses nouveaux produits.

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jeudi 19 février 2009

Deux innovations dans le domaine du développement durable sur la Toile


Profitant de la popularité des réseaux sociaux comme Facebook et Wikipédia, deux nouvelles communautés spécialisées dans le développement durable ont vu le jour : Communauté Novae et Ethipedia. Bien qu’indépendantes, ces deux entreprises ont tout de même en commun leur mission, qui est de promouvoir et de faciliter la diffusion des innovations en développement durable.

Avec la Communauté Novae, l’entreprise québécoise innove avec ce premier réseau collaboratif spécialisée. Le réseau permet donc, à tous les professionnels concernés par les enjeux du développement durable, de rencontrer d'autres professionnels faisant face à ces défis, d'échanger avec eux et de tisser de nouvelles collaborations.

«Alors que les entreprises doivent redoubler d'efforts pour répondre aux exigences de la société civile en matière de responsabilité sociale et environnementale, les professionnels québécois ont aujourd'hui un besoin urgent de s'approprier de nouveaux concepts, allant de l’écoconception aux approvisionnements responsables, en passant par les relations entreprises/ONG et la publicité responsable, dit Mickael Carlier, président-fondateur de Novae. Avec la Communauté Novae, nous souhaitons leur offrir une plateforme unique de partage et de réseautage qui leur permettra d'accélérer le processus d'adaptation de leur organisation. »

Le Wikipédia du développement durable
Une peu à la façon de l’encyclopédie collaborative Wikipédia, Ethipedia a pour mission de regrouper les initiatives et les expertises des entreprises qui ouvrent dans le domaine du développement durable.

Comme le déclare Tom Liacas, codirecteur du site : «Notre espoir est qu'en mettant des pistes d'action concrètes dans les mains des entreprises d'ici, Ethipedia deviendra un catalyseur du développement durable pour les années à venir.»

source : journal Metro

mardi 17 février 2009

Emballage Artistique



Une nouvelle galerie parisienne se consacre au design de l'emballage et évoque le recyclage de façon ludique et esthétique.

C'est un espace entièrement dédié à l'emballage qui s'est ouvert depuis peu à Paris. Créé par une agence de design spécialisée dans le packaging et installée juste au-dessus, Designpack Gallery propose une (petite) librairie, une boutique, des conférences et d'intéressantes expositions temporaires. La dernière en date traite de la représentation d'œuvres d'art sur l'emballage. Ce temple de la consommation illustre bien l'omniprésence du packaging et en interroge les excès. L'éco-conception est ainsi abordée à travers plusieurs livres et produits tandis que la boutique propose d'amusants détournements d'emballages (lampes et patères à base de bouteilles en plastique, sac à main en languettes de canettes en aluminium, cabas en toile plastique…).

» Designpack Gallery, 24 rue Richelieu, 75001 Paris

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lundi 16 février 2009

Sports d'hivers : L'éco-guide des stations succède au guide vert


Mobilité douce, énergies renouvelables, tri sélectif, bilan carbone,etc : l’Eco-guide des stations, édité par l’association Mountain Riders, passe au crible les actions de 80 stations françaises (et 10 étrangères) en matière de développement durable. Il s’agit de la troisième édition de ce guide (anciennement Guide Vert), au sein duquel les stations sont évaluées sur 40 critères, répartis en sept thématiques : transports, énergie, aménagement, eau, déchets, social et sensibilisation à l’environnement.

On note une progression notable du nombre de stations qui ont accepté de jouer le jeu : elles n’étaient « que » 58 l’an passé (55 françaises et 3 étrangères). Dans le même esprit, Mountain Riders sort également le premier Eco guide du matériel de montagne, qui évalue les actions de 21 marques de ski ou fabricants de vêtements en matière notamment d’éco-conception.

N’oublions pas enfin la sortie du troisième guide environnemental de l’événement, destiné à présenter aux organisateurs d’événements les solutions pour réduire l’impact de leur manifestion sur l’environnement (avec six thèmes abordés : transports, alimentation, déchets, communication, eau et énergie). Pour se procurer ce guide (gratuit), appelez le 09 54 66 86 83 ou connectez-vous sur www.mountain-riders.org (rubrique pôle environnement)

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vendredi 13 février 2009

Seule la lumière verte subsistera en Europe



Déjà abordé dans ce blog, les ampoules à incandescence feront bientôt parti du passé.

Réuni à Bruxelles lundi 8 décembre 2008, le comité de réglementation sur l'écoconception, un organe où sont représentés les différents pays membres de l'UE, a appuyé une proposition en ce sens de la Commission européenne.

La fin de ces ampoules archaïques programmée pour septembre 2012

Ainsi, à compter du 1er septembre 2009, les ampoules à incandescence de 100 watts disparaîtront des rayons européens, avant d'être suivies en septembre 2010 par celles de 75 watts, puis par celles de 60 watts en septembre 2011. Le 1er septembre 2012 sonnera l'extinction définitive des ampoules à incandescence, avec le retrait des dernières ampoules, soit celles de 25 et 40 watts.

Les autres ampoules du marché consomment en moyenne 5x moins

Les consommateurs européens n'auront alors plus le choix que d'acheter des ampoules économiques, de type fluo-compactes, LED (acronyme anglais pour diode électroluminescente) ou halogènes. Déjà présentes sur le marché, celles-ci consomment en moyenne cinq fois moins que les traditionnelles ampoules à filament. Leur prix est toutefois plus onéreux que les ampoules classiques, soit entre 2 et 10 euros, contre 0,60 euro pour une ampoule traditionnelle.

15 à 20% de consommation d'électricité en moins

Mais selon la Commission, ce passage aux ampoules économiques, malgré leur prix d'achat plus élevé, devrait permettre aux foyers européens d'économiser 50 euros par an en facture d'électricité, en réduisant leur consommation électrique totale de 15 à 20%. Cette mesure devrait générer une économie globale de quelque 5 milliards d'euros en électricité en Europe, et réduire dans la foulée les émissions de gaz à effet de serre générées par les centrales électriques de l'ordre de 4,5 millions de tonnes par an.



Ces décisions s'inscrivent dans le fil de l'objectif européen d'améliorer son efficacité énergétique de 20% d'ici 2020 et de lutter contre les gaz à effet de serre, responsables du réchauffement climatique en cours.

L'Australie et la Californie ont déjà annoncé il y a peu des mesures similaires.

source : rtlinfo.be

jeudi 12 février 2009

Pollutec : 1er prix écoproduit pour le compteur d'eau de Sappel


La société SAPPEL, avec son compteur d’eau éco-conçu Altaïr V4 a reçu, à Pollutec, le premier prix des "Prix Entreprises et Environnement", organisés par le ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire, en collaboration avec le Crédit Coopératif et l’association OREE.

La société Sappel est spécialisée dans le domaine du comptage de l’eau, des liquides industriels, de l’énergie thermique et des systèmes de télérelevé. Depuis 2006, elle intègre une dimension environnementale dans la conception et le développement de ses produits (démarche d’éco-conception).
Altaïr V4 est un compteur d’eau de type volumétrique. Installé dans les pavillons et les appartements, il sert à la facturation des distributeurs d’eau ou à la répartition des charges en immeubles collectifs.

éco-conçu
Altaïr V4 est proposé selon deux variantes pour le corps du compteur : laiton ou plastique composite. Dans le second cas, Altaïr V4 présente une robustesse identique aux modèles en laiton. Une compacité réduite de 4% et le choix de matière ont permis de diminuer le poids de 55%, facilitant notablement la manipulation et l’installation.
Le corps composite du compteur est une innovation technologique incontestable par sa complexité d’obtention, c’est-à-dire la substitution d’une pièce métallique en laiton usinée par une pièce composite injectée sans reprise. Le corps est entièrement fabriqué sur le site de Saint Louis (68).

Une Analyse de Cycle de Vie (ACV) a permis de réaliser une analyse comparative entre la version précédente Altaïr V3 et Altaïr V4. Cette démarche aidée par l’ADEME a validé les progrès environnementaux réalisés d’une version à l’autre.

éco-fonctionnel
représente un véritable progrès en matière des performances techniques. L’amélioration du débit de démarrage à 0.5l/h permet une meilleure détection et un meilleur comptage des petites fuites (goutte à goutte). Ce compteur permet ainsi de repérer et d’éviter les gaspillages.

source : Le Moniteur .fr

jeudi 5 février 2009

Filière "automobile verte" : la fac ou une école d’ingénieurs


Si vous désirez participer vous aussi un jour à la conception de voitures « propres », tournez-vous vers l'une de ces deux familles de formations.

A la fac. De plus en plus de diplômes, quel que soit leur niveau, intègrent des modules liés à l’éco-conception. C’est notamment le cas du DUT génie mécanique et productique à l’IUT d’Angoulème, de la licence professionnelle électricité et électronique de l’université Paris 12 ou encore du master sciences pour l’ingénieur de l’université de Franche-Comté.

Les écoles d’ingénieurs ne sont pas en reste. Dans la plupart d'entre elles, qu'elles soient généralistes ou spécialisées, le cursus prévoit de se pencher sur la question de l'éco-conception. Des troisièmes cycles font également leur apparition. Entre autres, l’ENSAM (Ecole nationale supérieure des arts et métiers), dans son institut de Chambéry, a mis en place un mastère spécialisé écoconception et management environnemental.



mercredi 4 février 2009

Vegeplast, l'usine qui produit des plastiques biodégradables à partir du maïs, inaugurée.



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remière société spécialisée dans la fabrication et la conception de pièces thermoplastiques, Vegeplast était inaugurée, hier matin, dans ses locaux, Parc des Pyrénées à Ibos. Ses produits, issus de la transformation du maïs, sont 100 % biodégradables. Vincent Pluquet, président, évoque la genèse de cette démarche innovante :

« L'histoire a commencé en 1998 avec la rencontre entre le groupe Vivadour et le laboratoire de chimie de Toulouse.» Au total, pas moins de quatre années de recherche et un dépôt de brevet. Auparavant, cet ingénieur agronome avait passé 14 ans dans ce groupe coopératif et planché sur ce nouveau matériau. « Mais un tel projet ne pouvait pas aboutir sans appui politique », poursuit-il devant le député Jean Glavany qui lui avait accordé son aide et son soutien. L'ancien ministre lui a d'ailleurs remis, au terme de la visite, l'insigne de chevalier dans l'ordre du mérite.

Étaient également présents les partenaires, les clients et le personnel de l'entreprise qui, pour l'occasion, a participé à la préparation du buffet. En 2003, Vegeplast est née à la pépinière d'entreprises de Martres-Tolosane avant de s'installer, depuis quelques mois, à Ibos. « Le choix est lié au fait qu'on travaille avec Agromat implanté à Tarbes », explique ce chef d'entreprise.

Lien de parachute biodégradable

En 2005, le concept d'un lien de parachute biodégradable voyait le jour. Il paraît que les vaches mangeaient ceux qui étaient en caoutchouc. Et si l'on compte le nombre de largages dans un département comptant deux régiments de parachutistes, les bovins seront moins incommodés. En a découlé un partenariat avec l'armée : « Le ministère a décidé de faciliter l'ouverture des sociétés innovantes au marché de la Défense », annonçait ensuite Cedric Ruellan, directeur général de Vegeplast, qui parle de « synergie gagnante » devant le colonel Debruyne, délégué militaire départemental et plusieurs représentants de l'armée. Il est également question d'un stage à l'École de guerre économique « pour se protéger du piratage ». Vegeplast fabrique aussi pour les militaires, des grenades d'exercice. Cette production s'inscrit dans une démarche de développement durable. Tout comme les os à ronger, les tees de golf, les agrafes à vigne ou les liens de pépinière. « On a créé 10 emplois, on va en créer dix autres prochainement », annonce Vincent Pluquet qui « souhaite produire proprement et laisser une terre saine et juste à nos enfants ».

Développer l'écoconception, c'est aussi l'ambition de Vegeplast à travers un service de formation permettant de découvrir le potentiel des matières biodégradables.

L'entreprise transforme, à l'heure actuelle, une cinquantaine de tonnes d e céréales, avec un objectif de 1.000 à 1.500 t. « Le marché va être en forte croissance car le pétrole se raréfie », prédit le responsable de cette société, qui vient de recruter un commercial pour développer la filière.

Plus d'informations : http://www.vegeplast.com/