La taxe pique-nique et l’extension du bonus-malus à d’autres produits que la voiture attendront des jours meilleurs. "Il n'y aura pas d'extension (du bonus-malus, ndlr) dans le Grenelle 1, pas de taxe pique-nique", avait affirmé jeudi le Premier ministre François Fillon en marge d'un déplacement à Rome. C’est dans cet atmosphère que Jean-Louis Borloo, ministre de l'Ecologie, sa secrétaire d'Etat, Nathalie Kosciusko-Morizet, Eric Woerth, ministre du Budget, et Luc Chatel, secrétaire d'Etat à l'Industrie et porte-parole du gouvernement, ont été reçus vendredi à l’Elysée pour une « réunion d'arbitrage » sur la fiscalité écologique.
Nicolas Sarkozy a bien déploré les couacs dans la communication de ses ministres, mais il a également réaffirmé sa confiance dans le mécanisme du bonus-malus et dans la « croissance verte », prônée par Jean-Louis Borloo. Il a ainsi souhaité la création d’un groupe de travail pour déterminer les familles de produits susceptibles d’être soumis à un bonus-malus (les critères de la consommation d’énergie et des déchets étant à la base de cette sélection). Pour quand ? On n’en sait rien pour l’instant. « Je ne suis pas à deux mois près », affirmait hier Nathalie Kosciusko Morizet, dans les colonnes du Journal du Dimanche. « Nous sommes en train de vivre une révolution écologique, explique Gaël Virlouvet, responsable déchets et consommation à la fédération France Nature Environnement (FNE), et pour ça, il nous faut un signal prix écologique. Il n’y a pas de désaveu de la part du gouvernement, mais ce n’est pas un moment favorable », reconnaît ce porte-parole.
La taxe pique-nique, elle, ne semble pas avoir d’avenir tant son nom a été utilisé à tort et à travers par ses opposants… à droite et à gauche. « Nous avons eu droit à toutes les taxes possibles, le pique-nique -maintenant, je ne sais pas pour le déjeuner au restaurant ou le dîner en ville! », affirmait, par exemple François Hollande, la semaine dernière. France Nature Environnement affirme être « choquée par les propos tenus par certains parlementaires qui, dans les médias, se sont moqués de cette mesure en indiquant qu'elle n'était pas digne de l'action d'un gouvernement». L’association de consommateurs CLCV se réjouit à la fois du maintien du bonus-malus et de l’abandon de la taxe pique-nique. « On ne peut pas toujours faire porter la responsabilité sur le consommateur, affirme son délégué général, Thierry Saniez. Le problème est au niveau de la production, c’est pourquoi, il faut mettre le paquet sur l’écoconception. »
Selon Gael Virlouvet, « il y a eu une incompréhension autour de la taxe pique nique » car elle ne vise qu’un nombre limité de produits à usage unique auxquels il existe des alternatives non jetables… même pour les pique-niques. « On espère qu’elle n’a pas été définitivement enterrée », confie Gaël Virlouvet : taxer les produits fortement générateurs de déchets comme les assiettes à usage unique est une mesure qui permet de réduire la production de déchets « dont le traitement a un coût important pour la collectivité », souligne-t-il. Une nouvelle taxe, prévue par le Grenelle, sera en effet maintenue : « les activités polluantes que sont les décharges et les incinérateurs », seront mises à contribution, affirme l’Elysée. C’est dans ces installations que finissent gobelets et autre vaisselle en plastique jetable et non recyclable qu’il sera possible de continuer à acheter au même prix qu’avant… en payant plus pour leur élimination en fin de vie.
Nicolas Sarkozy a bien déploré les couacs dans la communication de ses ministres, mais il a également réaffirmé sa confiance dans le mécanisme du bonus-malus et dans la « croissance verte », prônée par Jean-Louis Borloo. Il a ainsi souhaité la création d’un groupe de travail pour déterminer les familles de produits susceptibles d’être soumis à un bonus-malus (les critères de la consommation d’énergie et des déchets étant à la base de cette sélection). Pour quand ? On n’en sait rien pour l’instant. « Je ne suis pas à deux mois près », affirmait hier Nathalie Kosciusko Morizet, dans les colonnes du Journal du Dimanche. « Nous sommes en train de vivre une révolution écologique, explique Gaël Virlouvet, responsable déchets et consommation à la fédération France Nature Environnement (FNE), et pour ça, il nous faut un signal prix écologique. Il n’y a pas de désaveu de la part du gouvernement, mais ce n’est pas un moment favorable », reconnaît ce porte-parole.
La taxe pique-nique, elle, ne semble pas avoir d’avenir tant son nom a été utilisé à tort et à travers par ses opposants… à droite et à gauche. « Nous avons eu droit à toutes les taxes possibles, le pique-nique -maintenant, je ne sais pas pour le déjeuner au restaurant ou le dîner en ville! », affirmait, par exemple François Hollande, la semaine dernière. France Nature Environnement affirme être « choquée par les propos tenus par certains parlementaires qui, dans les médias, se sont moqués de cette mesure en indiquant qu'elle n'était pas digne de l'action d'un gouvernement». L’association de consommateurs CLCV se réjouit à la fois du maintien du bonus-malus et de l’abandon de la taxe pique-nique. « On ne peut pas toujours faire porter la responsabilité sur le consommateur, affirme son délégué général, Thierry Saniez. Le problème est au niveau de la production, c’est pourquoi, il faut mettre le paquet sur l’écoconception. »
Selon Gael Virlouvet, « il y a eu une incompréhension autour de la taxe pique nique » car elle ne vise qu’un nombre limité de produits à usage unique auxquels il existe des alternatives non jetables… même pour les pique-niques. « On espère qu’elle n’a pas été définitivement enterrée », confie Gaël Virlouvet : taxer les produits fortement générateurs de déchets comme les assiettes à usage unique est une mesure qui permet de réduire la production de déchets « dont le traitement a un coût important pour la collectivité », souligne-t-il. Une nouvelle taxe, prévue par le Grenelle, sera en effet maintenue : « les activités polluantes que sont les décharges et les incinérateurs », seront mises à contribution, affirme l’Elysée. C’est dans ces installations que finissent gobelets et autre vaisselle en plastique jetable et non recyclable qu’il sera possible de continuer à acheter au même prix qu’avant… en payant plus pour leur élimination en fin de vie.
article du journal metro
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