mercredi 29 juillet 2009

L’Europe exige des batiments « positifs » en 2018


L’Europe est écologique et elle veut accélerer le pas : c’est le sens de la décision prise que tous les bâtiments construits en 2018 puisse produire de l’énergie. Et la France possède le tout premier de ces batiments.

Le Parlement Européen, en révisant une directive de 2002, nous annonce qu’à partir de 2018, les bâtiments construits devront tous proposer un système d’énergie positive, c’est à dire que la bâtiment, une fois construit, devra être capable de produire de l’énergie (solaire en mettant des panneaux, ou en économie d’eau en récupérant l’eau de pluie, etc). Cela nous fait penser au projet de loi Danois sur l’obligation pour les voitures d’être au moins partiellement « électrique » ou « renouvelable » d’ici 2015. A marche forcée, l’écologie !



Pour le bâti, une part définie du parc immobilier devra être au moins « nul » en consommation d’énergie, c’est à dire que ce seuil sera relevé à terme pour obliger les constructeurs à modifier le bâti précédent dont on sait qu’il n’est pas à la hauteur en matière d’économie d’énergie. Comme le précise Urban Project, une agence d’éco-conception de l’habitat, « Il faut savoir qu’un appartement ancien a une consommation énergétique de chauffage entre 300 et 400 kWh(final)/m²/an, ce qui est due à sa conception et à sa mauvaise isolation, alors qu’un logement récent est à 100 kWh(final)/m²/an ».



C’est une bonne décision, selon moi, car elle accélérera le processus de « nettoyage » d’une industrie souvent critiquée pour ses nuisances (pollution, bruit, insécurité des chantiers). Je me rappelle avoir lu par exemple que 60% des émissions de Co2 d’une centrale nucléaire proviennent… de sa construction, très peu regardante sur les émissions. Si, dès la conception, on pense « propre », on peut rêver à des bâtiments majoritairement positifs. Au passage, c’est à Dijon que le tout premier de ces immeubles à énergie positive a été construit et inauguré au début du mois d’avril.


source : www.agoravox.fr


jeudi 23 juillet 2009

Association / Le pôle national éco-conception se structure

Fin avril, le Pôle éco-conception créé en septembre 2008 par la CCI Saint-Etienne / Montbrison a pris une nouvelle dimension sur le territoire national en se constituant en association. Christian Brodagh, ancien délégué interministériel au développement durable et directeur de recherche à l’Ecole des Mines de Saint-Etienne, en a été élu président. Ses missions auront vocation à sensibiliser les PME PMI et leur faciliter l’accès à l’éco-conception, diffuser cette dernière à l’intérieur des entreprises, notamment en créant des outils pratiques à cette fin, susciter des transferts de compétences et la formation de nouveaux acteurs, mettre en place des programmes de recherche liés à l’éco-conception et à ses impacts sur la vie et le fonctionnement des entreprises… La CCI Saint-Etienne/Montbrison avait été la première CCI de France à initier une action collective éco-conception. Son pré-diagnostic éco-conception a été testé dans plus de 300 entreprises à travers la France et le Canada.

plus d'infos : http://www.eco-conception.fr/

source : http://www.pro-environnement.com

mardi 21 juillet 2009

Une formation d'entrepreneur en développement durable s'ouvre à Lille

Ambitieux. C’est ainsi que Jean-François Bell, serial entrepreneur du Nord* présente la nouvelle formation « Entrepreneur en développement durable » dont il a eu l’initiative et qui verra le jour début octobre 2009 au sein de l’Université Catholique de Lille. Le cursus sera basé sur un concept intitulé « incubation apprenante », mixant enseignement théorique et accompagnement façon « incubateur de grande école ». Au bout de neuf mois, l’étudiant-entrepreneur devrait avoir accouché d’une boîte lié au secteur de l’environnement, avec une dimension sociale ou équitable. L’aventure ne s’arrêtera pas là : il pourra rejoindre une pépinière d’entreprise et bénéficiera d’un tutorat pendant trois ans.

Observation puis action !

Le programme débutera par deux mois de plongée dans le monde du développement durable, au travers de séminaires (visite d’un éco-quartier, conférences sur des thèmes comme l’éco-conception, les nouveaux modèles de consommation…). Objectif : que l’étudiant élargisse sa vision et précise le type d’entreprise qu’il souhaite créer.

Les sept mois suivants seront consacrés à développer ses capacités à entreprendre et à gérer, et au montage du projet. Accompagné par un parrain chef d’entreprise, par un expert de son domaine et par un spécialiste du développement durable, l’étudiant construira son entreprise, étape par étape : cours théoriques les matinées, et mise en pratique les après-midi.

Tout au long du cursus, l’accent sera mis sur la nécessité de savoir se détendre pour prendre du recul. « Seuls ceux qui parviennent à lever le nez du guidon savent gérer le stress, assure Jean-François Bell. Intégrer cette dimension dans la formation me paraissait indispensable pour créer des automatismes. » Les élèves auront donc droit à du coaching sportif, à des visites de Spa, à des formations aux techniques de relaxation.

Côté financier, un prêt d’honneur de 15 000 euros devrait être accordé par le réseau France Initiative, que Jean-François Bell connaît bien puisqu’il est lui-même président de Lille Métropole Initiative.

Modalités pratiques

Admission : jusqu’à mi-septembre, sur dossier et entretien individuel, à la suite d’un Master, d’une Ecole de commerce ou d’une Ecole d’ingénieur.
Coût annuel : 6500 euros (+ 70 euros de frais de candidature)
Diplôme : DU eco-entrepreneurs en développement durable
Informations et inscriptions ou au 03 20 13 40 20



source : www.lentreprise.com



mardi 7 juillet 2009

L’Université de Nantes, un partenaire indispensable au Quartier de la création

Au coeur du grand projet urbain de l'ile de Nantes regroupera en un même lieu des établissements d'enseignement et de recherche et des entreprises liées à l'innovation et à la création. Ce quartier accueillera notamment des formations et des nouvelles activités de recherche de l'université de Nantes.


Lundi 11 mai 2009, l'Ecole nationale supérieure d'architecture de Nantes, récemment installée quai François-Mitterrand sur l'Ile de Nantes, a servi de décor au lancement du Quartier de la Création de Nantes Métropole.


La création et le partage des savoirs sont l'essence même de l'Université de Nantes.Par sa présence dans le Quartier de la création, elle entend montrer son implication dans la diffusion des connaissances au plus grand nombre, notamment dans les domaines de la culture et de la culture scientifique et technique.

Pour cela, l'Université de Nantes va s'impliquer dans l'animation de ce quartier, en y positionnant certaines de ses formations, comme la filière Infocom ou l'université permanente, et en participant activement à l'animation de débats citoyens et à la création d'expositions dont certaines mêleront Sciences et Art.

  • L'Université permanente au cœur de la Cité de la création
    L'Université permanente, avec ses 6000 auditeurs, sera pleinement intégrée à la cité de la création. Aux citoyens qui souhaitent parfaire leur niveau dans un domaine donné, elle propose une large variété de formations à la carte. A l'entrée du quartier de la connaissance, une Galerie de l'Université devrait intégrer des innovations technologiques, notamment un Qr-code, permettant à l'auditeur de disposer à l'instant des informations sur les objets présentés.

  • L'Université de Nantes : un acteur fort de la médiation
    Dans ce pôle de médiation, l'Université de Nantes entend participer largement à l'organisation et à l'animation de cycles de débats autour de problèmes mêlant sciences et de société. Elle entend prendre part activement à la création d'expositions temporaires et à la production de petites expositions qui pourront résider plus durablement dans un éventuel village des sciences.

  • Des formations nouvelles soutenues par l'Université de Nantes
    L'Université de Nantes souhaite élargir certaines de ses formations en lien avec la culture et en créer de nouvelles (image et son, management culturel et formation musique) en s'associant avec des partenaires de renom (ENSAN, ERBAN, association de musique Trempolino, CEFEDEM...).

  • Des activités de recherches nouvelles
    Ne disposant pas d'équipes de recherches structurées sur la création culturelle, l'Université de Nantes entend saisir cette occasion unique pour promouvoir de nouvelles recherches en fédérant notamment des chercheurs travaillant de manière isolée sur ces sujets. En s'associant avec l'ENSAN, l'ERBAN, Sciences Com' et l'EDA, l'Université de Nantes ouvre des laboratoires de recherche sur l'éco conception et l'éco design.

  • Indicateurs d'objectifs à l'échéance 2014
    Pôle formation :
    - 4 500 étudiants en formation initiale et continue sur le site
    - 1 000 étudiants dans des masters labellisés « Quartier de la création », dont près de 500 sur l'Île de Nantes
    Pôle recherche :
    - 100 enseignants chercheurs
    - 60 doctorants, créateurs et chercheurs accueillis chaque année
Plus d'infos : Université de Nantes



dimanche 5 juillet 2009

Premier Bilan Carbone pour Lafuma



Le producteur d’articles de randonnées, de mobiliers de camping et de cartables est implanté dans soixante pays.

Le groupe Lafuma vient de réaliser le premier Bilan Carbone (1) de ses activités dans les 60 pays où il est implanté. L’objectif est d’établir un point zéro pour concentrer ensuite les efforts sur les postes les plus fortement « producteurs » de gaz à effet de serre.

Les résultats indiquent que les achats de matières premières et produits finis représentent 85% des émissions liées aux produits et services dont dépend le groupe, le fret 5,9%, les déplacements professionnels 2,3% et l’énergie des sites 2,1%.

Un système de visioconférence

Lafuma va intensifier l’éco-conception sur tous ses produits par une sélection des matières et par l’utilisation de la matière (produits et chutes), et va privilégier les matières résistantes et performantes pour assurer la durabilité des produit. Lafuma réalise un audit pour une meilleure utilisation des modes de transport fluvial et ferroviaire, pour le choix de transporteurs engagés dans une démarche responsable…) L'entreprise a mis en place en 2008 un système de visioconférence international entre ses principaux sites de gestion pour diminuer les déplacements professionnels. Le système permettra notamment de réduire les voyages aériens entre Paris, Honk-Kong ou les Etats-Unis).

En 2008, Lafuma a installé une centrale photovoltaïque avec 1500m2 de toiture solaire sur son usine historique drômoise d’Anneyron. Cette initiative a permis dans le même temps une réfection du toit pour une meilleure isolation générant une baisse de 50% des consommations de chauffage et de climatisation.

Pour en savoir plus

http://www.lafuma.fr/

source : enviscope


Malongo boit du petit lait grâce à son café équitable



« Depuis plus de quinze ans, nous dénonçons l'idée que l'essor d'une société ne se fonde que sur la loi du marché. Les événements actuels nous donnent raison. Et au vu de nos ventes de cafés biologiques et équitables, le consommateur confirme la justesse de notre stratégie », explique Jean-Pierre Blanc, directeur général de Malongo. L'entreprise de torréfaction de Carros (Alpes-Maritimes), fondée en 1934 et filiale du groupe belge Rombouts, a commencé à investir dans le commerce équitable en 1992. Elle a été labellisée Max Havelaar cinq ans plus tard.

Aujourd'hui, les « cerises » de cafés issus des petits producteurs d'Haïti, du Mexique, du Congo, du Guatemala, d'Ethiopie... représentent 40% de ses achats de café vert ! « Nous contractons régulièrement avec de nouvelles coopératives pour diversifier nos approvisionnements. Aujourd'hui, nous sommes numéro 1 en grande distribution sur ce marché spécifique et les seuls à progresser », assure le dirigeant. En 2008, Malongo a réalisé un chiffre d'affaires de 82 millions d'euros (contre 79 millions d'euros en 2007) avec près de 400 collaborateurs. Pour sa direction, se préoccuper de développement durable n'handicape pas le potentiel de croissance par un alourdissement des coûts. La démarche s'avère même source d'innovation. Tout récemment, elle a ainsi lancé « Deca Aqua », café décaféiné à l'eau, sans solvant, biologique et équitable, ou « La Tierra », pur arabica biologique et équitable, à partir de café cultivé par des paysans du Guatemala. « Nous ne sommes pas dans une politique de coups, mais dans une logique pérenne, poursuit Jean-Pierre Blanc qui, chaque année, publie un rapport de « responsabilité éthique d'entreprise ».

Notre R&D travaille pour 2010 à d'autres innovations centrées sur l'éco-conception ». La réduction du poids des emballages et de la consommation d'énergie, la valorisation des déchets... font aussi partie des priorités. Malgré, parfois, des obstacles pour trouver en France des filières de recyclage adaptées.

Les professionnels pour cible

Parmi ses autres objectifs, Malongo souhaite accentuer son expansion à l'étranger. La crise lui a fait subir un recul sur les marchés asiatiques, moins sur les Etats-Unis, Dubaï ou l'Espagne. Elle a cependant concrétisé une acquisition en Suisse, près de Lausanne, Café Cuendet, entreprise de torréfaction de café et d'importation de thés aux produits bien implantés en hôtellerie-restauration. Les ouvertures de boutiques connaîtront également une pause, dans l'attente d'opportunités générées par la baisse des prix immobiliers. En revanche, la société azuréenne, après avoir réussi la commercialisation de ses machines à café pour particuliers, accélère la cadence sur les cafés-hôtels-restaurants, déterminée à leur proposer des solutions compétitives au moment où la baisse de la TVA les contraint à revoir leurs tarifs. « Nous avons lancé en partenariat avec Cimbali une machine capable de préparer simultanément 4 cafés de tous types, soit 450 cafés à l'heure, explique Jean-Pierre Blanc. Nous espérons en vendre 300 à 400 en 2009 ».

source : La tribune

mercredi 1 juillet 2009

LPG Systems : Les gains de l’éco-conception



Engagé dans une démarche d’éco-conception depuis 2005, le fabricant LPG en tire les bénéfices en termes de réduction des impacts environnementaux, d’augmentation de la marge bénéficiaire des produits et d’émulation technologique.
« L’éco-conception n’est pas toujours une démarche identifiée ou définie comme telle. Elle est pourtant très présente dans les entreprises. Dans le cas des téléphones ou PC, par exemple, la réduction du volume et du poids des appareils est proportionnelle à l’augmentation de leurs performances. Cette tendance induit une démarche d’éco-conception. Si les entreprises y adhèrent naturellement, c’est parce qu’elle a un impact direct sur le prix des produits » explique Daniel Ostan, responsable qualité, LPG.

Intégrer l’environnement dans la conception

Chez LPG, fabricant d’appareils de massage, la démarche d’intégration des aspects environnementaux dans la conception et le développement des produits a émergé en 2005 par la volonté des dirigeants de prendre en compte les exigences legislatives et normatives environnementales applicables. « Cette orientation répondait à une volonté d’amélioration permanente mais aussi à une démarche managériale concernant la vision de l’entreprise. Celle-ci met l’accent sur la santé, la beauté et le bien-être de l’individu par rapport à son environnement » commente Daniel Ostan.

Augmenter la marge bénéficiaire du produit

Ainsi, LPG a conçu E6/R6, un appareil de massage destiné à des professionnels, en remplacement d’un produit existant. « L’idée était de développer un nouveau produit avec des performances supérieures aux modèles précédents. Nous avons par exemple diminuer de moitié la puissance absorbée de nos appareils » indique Daniel Ostan. Parallèlement à cette performance, la réduction du volume et du poids de l’appareil a conduit à une baisse des coûts, attribuable à celle des coûts de matières premières, coûts de production, d’emballage, d’entreposage et de transport. Un produit éco-conçu permet ainsi une augmentation de la marge bénéficiaire du produit.

Un « défi qui crée l’émulation »
Pour concevoir de tels produits, les équipes de R&D intègrent un certain nombre de critères comme la recyclabilité. « Ce simple critère entraîne une réflexion en termes de matériaux - utiliser le moins de matériaux différents possibles – mais aussi de démontabilité, caractéristique qui s’avère également utile pour le SAV » explique Daniel Ostan. « Ces critères deviennent des données d’entrée, au même titre par exemple que la directive ROHS sur l’utilisation des substances dangereuses. Au niveau technologique, ils amènent un défi qui crée l’émulation » poursuit-il.


source : Innovation le journal