Moins de plastique sur l'Optimum Pack

CGL Pack a conçu une barquette alimentaire très "écolo".

CGL Pack a fait de l'écoconception le coeur de sa stratégie industrielle. Le spécialiste des emballages sur-mesure présente sur le Salon international de l'alimentation, qui se tient jusqu'au 23 octobre à Paris Nord-villepinte, une alternative à la solution barquette et fourreau. Baptisé Optimum Pack, ce concept -breveté- est destiné aux produits alimentaires solides.

Il est composé d'une double barquette, l'une, extérieure, en carton, et l'autre en plastique (PS, PP, PET..., au choix du client). La répartition de la matière plastique est optimisée, de manière à diviser par trois à quatre la quantité utilisée. Le carton assure la rigidité de l'ensemble ainsi qu'une barrière thermique pour les produits micro-ondables, et il offre une large surface de communication. Le plastique apporte, de son côté, l'effet barrière et l'étanchéité.

La barquette en plastique se clipse sur le carton grâce à une contre-dépouille, sans colle. Elle peut être fermée par un opercule ou un couvercle. L'étiquette sert de témoin d'effraction. Selon l'entreprise d'Annecy (Haute-Savoie), cette alternative permet de diminuer de 45% la consommation d'énergie et les émissions de gaz à effet de serre, et de 47% l'impact sur l'eutrophisation. Elle sera visible sur l'espace tendance d'Emballage 2008, à Paris Nord - Villepinte.

Article de La rédaction d'Emballages Magazines

Création de la Fondation Rip Curl Planet

Partenaire depuis 2006 du WWF France, la marque de vêtements Rip Curl vient d'élargir sa collaboration avec l'organisation, en créant la Fondation Rip Curl Planet.

L'objectif de la nouvelle structure est de financer des projets environnementaux dans plusieurs domaines, comme la protection du littoral et de la montagne, mais aussi l'éducation à l'environnement, ou encore l'éco-conception.

La Fondation Rip Curl Planet va permettre d'inscrire notre engagement dans la durée. Elle apporte également une base plus objective et scientifique à notre politique de mécénat puisque les représentants du WWF sont co-décisionnaires dans l'attribution des fonds, a ainsi déclaré Eric Dargent, responsable environnement.

Pour la première année, 6 projets représentant 160 000 euros de subventions ont été choisis par le Comité de pilotage composé de trois représentants de Rip Curl et trois représentants du WWF.

La fondation prévoit ainsi de lutter contre la prolifération des étoiles de mer épineuses mangeuses de corail avec l'association Reef Check Polynésie. Elle compte également mettre en place deux Aires marines protégées (AMP) en province Nord de Nouvelle-Calédonie avec le WWF Nouvelle- Calédonie. Le comité de pilotage envisage par ailleurs de lancer une campagne de sensibilisation en milieu scolaire avec Surfers Against Sewage et encouragera le développement de techniques écologiques de stratification des planches de surf avec l'association Clean shaper. Enfin, la création d'un réseau de suivi de la qualité des eaux sur les zones d'activités nautiques du littoral basque avec Surfrider Foundation Europe, mais aussi la coordination des chartes éco-événement et de développement durable des stations de montagne avec Mountain Riders France, sont également à l'ordre du jour.

article du site Actu-environnement

Mondial 2008 : Zoom sur la Simplycity et la Nextere d'Eco & Mobilité

Retenue dans le cadre de l'appel d'offre lancé par le Conseil régional Poitou Charentes pour la commercialisation d'un véhicule électrique à bas coût, Eco & Mobilités présente deux prototypes au Mondial (Hall 2/3 stand 223) : la Simplycity et le Nextere.

Ces deux concepts électriques ont été fabriqués à Chauvigny dans la Vienne et disposent d'une autonomie allant de 80 à 150 km selon le type de batteries. Leur vitesse maximale est de 90 km/h grâce à un moteur de 8 Kw.

Ainsi, le Nextere, basé sur le chassis du Lumeneo, est davantage destiné aux collectivités et aux entreprises tandis que la Simplycity se tourne vers les particuliers. Actuellement, seul le proto de la Simplycity est "roulant" et équipé de batteries plomb.

Pour ces deux véhicules, Eco & Mobilité a créée une nouvelle marque, ELV (Electric Lineress Vehicle).

"Notre objectif est de vendre ces véhicules aux alentours de 5000€ hors batteries" nous explique un responsable rencontré sur le stand. Concernant les batteries justement, Eco & Mobilité se tourne plutôt vers de la location. En revanche, le prix n'est pas encore annoncé étant donné que cela va dépendre de la technologie et de la marque retenue.

Côté design, les véhicules présentés seront assez proche des versions de série même si quelques détails changeront.

Concernant la commercialisation, Eco & Mobilité se base sur 2010 étant donné que de nombreux tests seront nécessaires avant le lancement des véhicules. Pour la production, un partenariat avec un industriel est recherché mais la société se dit prête à assumer elle même la production sur son site de Chauvigny si cette recherche s'avère infructueuse...

Bref, la présentation officielle de ces deux protos à Paris est un premier pas mais le chemin est encore long jusqu'à leur commercialisation...

Plus d'infos sur le site AVEM

L'Eco-conception s'invite à Monaco

Pour sa 21e édition, le salon monégasque propose un programme dense de conférences mettant en avant l’éco-conception.

Le développement durable sera le thème incontournable des conférences de Luxe Pack, qui se déroulera au Grimaldi Forum à Monaco du 28 au 31 octobre prochain. Dès le premier jour du salon organisé par Idice (Etai), le thème de l’éco-conception sera abordé à travers les exemples de l’emballage plastique et de l’emballage souple. Le dernier jour sera, quant à lui, dédié au développement durable. Une dizaine d’intervenants se succéderont lors de cette journée-congrès baptisée « Desirable & Durable – That’s ecodesign ! » et débattront sur les façons de limiter l’impact du packaging sur l’environnement. Cette journée est proposée et animée par des membres du Pan-european brand design association (PDA), association regroupant plus de 70 agences de design issues de 17 pays. Luxe Pack rassemble les fabricants spécialistes de l’emballage des produits de luxe. Tous les luxes seront représentés pour « nourrir l’inspiration de toutes les marques » : cosmétiques, parfums, vins & spiritueux, épicerie fine, bijouterie/joaillerie…

Matériaux : L’éco-conception s’expose à la Seyne-sur-Mer

Le CARMA organise les 29 et 30 octobre à la Seyne-sur-Mer les 8e Rencontres technologiques Miec. L’occasion de présenter les dernières innovations en matière d’éco-conception en vue de préparer l’avenir de l’énergie, des transports, de l’habitat ou encore du bâtiment.

Le Centre d’animation régional en matériaux avancés (CARMA) organise les 29 et 30 octobre à la Seyne-sur-Mer la huitième édition des Rencontres technologiques Miec (Matériaux innovation éco-conception). Un événement destiné à présenter les dernières innovations en matière d’éco-conception, dans des domaines aussi variés que l’énergie, les transports, l’habitat ou le bâtiment. Des tables rondes réuniront, industriels, chercheurs, enseignants et institutionnels. Objectif : proposer des réponses aux défis environnementaux actuels et à venir, dans ces domaines d’activités sensibles. L’Afnor sera également de la partie pour présenter la future norme ISO 26000 portant sur la responsabilité sociétale des entreprises (RSE).


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Oui, au bonus-malus, non, à la taxe pique-nique !!!

photo : DR

La taxe pique-nique et l’extension du bonus-malus à d’autres produits que la voiture attendront des jours meilleurs. "Il n'y aura pas d'extension (du bonus-malus, ndlr) dans le Grenelle 1, pas de taxe pique-nique", avait affirmé jeudi le Premier ministre François Fillon en marge d'un déplacement à Rome. C’est dans cet atmosphère que Jean-Louis Borloo, ministre de l'Ecologie, sa secrétaire d'Etat, Nathalie Kosciusko-Morizet, Eric Woerth, ministre du Budget, et Luc Chatel, secrétaire d'Etat à l'Industrie et porte-parole du gouvernement, ont été reçus vendredi à l’Elysée pour une « réunion d'arbitrage » sur la fiscalité écologique.

Nicolas Sarkozy a bien déploré les couacs dans la communication de ses ministres, mais il a également réaffirmé sa confiance dans le mécanisme du bonus-malus et dans la « croissance verte », prônée par Jean-Louis Borloo. Il a ainsi souhaité la création d’un groupe de travail pour déterminer les familles de produits susceptibles d’être soumis à un bonus-malus (les critères de la consommation d’énergie et des déchets étant à la base de cette sélection). Pour quand ? On n’en sait rien pour l’instant. « Je ne suis pas à deux mois près », affirmait hier Nathalie Kosciusko Morizet, dans les colonnes du Journal du Dimanche. « Nous sommes en train de vivre une révolution écologique, explique Gaël Virlouvet, responsable déchets et consommation à la fédération France Nature Environnement (FNE), et pour ça, il nous faut un signal prix écologique. Il n’y a pas de désaveu de la part du gouvernement, mais ce n’est pas un moment favorable », reconnaît ce porte-parole.

La taxe pique-nique, elle, ne semble pas avoir d’avenir tant son nom a été utilisé à tort et à travers par ses opposants… à droite et à gauche. « Nous avons eu droit à toutes les taxes possibles, le pique-nique -maintenant, je ne sais pas pour le déjeuner au restaurant ou le dîner en ville! », affirmait, par exemple François Hollande, la semaine dernière. France Nature Environnement affirme être « choquée par les propos tenus par certains parlementaires qui, dans les médias, se sont moqués de cette mesure en indiquant qu'elle n'était pas digne de l'action d'un gouvernement». L’association de consommateurs CLCV se réjouit à la fois du maintien du bonus-malus et de l’abandon de la taxe pique-nique. « On ne peut pas toujours faire porter la responsabilité sur le consommateur, affirme son délégué général, Thierry Saniez. Le problème est au niveau de la production, c’est pourquoi, il faut mettre le paquet sur l’écoconception. »

Selon Gael Virlouvet, « il y a eu une incompréhension autour de la taxe pique nique » car elle ne vise qu’un nombre limité de produits à usage unique auxquels il existe des alternatives non jetables… même pour les pique-niques. « On espère qu’elle n’a pas été définitivement enterrée », confie Gaël Virlouvet : taxer les produits fortement générateurs de déchets comme les assiettes à usage unique est une mesure qui permet de réduire la production de déchets « dont le traitement a un coût important pour la collectivité », souligne-t-il. Une nouvelle taxe, prévue par le Grenelle, sera en effet maintenue : « les activités polluantes que sont les décharges et les incinérateurs », seront mises à contribution, affirme l’Elysée. C’est dans ces installations que finissent gobelets et autre vaisselle en plastique jetable et non recyclable qu’il sera possible de continuer à acheter au même prix qu’avant… en payant plus pour leur élimination en fin de vie.

article du journal metro
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Expo à Eindhoven sur les dernières tendances d’éco-conception.

Du 18 au 26 octobre, ce sera la septième édition de la Dutch Design Week à Eindhoven le plus grand évènement des dernières tendances d’éco-conception.

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