L'affichage de l'impact environnemental des produits de grande consommation sera obligatoire à partir du 1er janvier 2011.
La grande distribution va devoir afficher l'empreinte écologique de chacun de ses produits, pour que le consommateur puisse effectuer les choix de consommation les plus responsables.
Les méthodes d'évaluation de l'impact environnemental de tout le cycle de vie du produit sont encore à l'étude : il s'agit de prendre en considération le coût environnemental accumulé depuis la production des matières premières, en passant par la fabrication, la transformation, le conditionnement, le transport, la vente, et la destruction ou le recyclage du produit.
Certaines enseignes, comme les Groupes Casino ou Leclerc, se sont déjà lancés dans la recherche d'une évaluation des produits de leur marque distributeur. Mais les calculs préconisés par le ministère de l'écologie, dans le cadre du Grenelle de l'environnement, doivent être multi-critères, et ne pas prendre uniquement en compte les émissions de CO2 comme les expériences de Casino et Leclerc l'ont fait.
"Une centaine de participants ont contribué à définir les principes méthodologiques communs d’évaluation des impacts environnementaux, publiés mi-juillet. Ce travail va se poursuivre à partir de septembre, dans le cadre de groupes de travail qui vont préciser des indicateurs et des modes de calcul par familles de produits", explique Christine Cros, chef du département écoconception et consommation durable à l’ADEME.
"Certains éléments du cycle de vie sont propres à un produit ou à un distributeur, d’autres sont génériques. À titre d’illustration, il est inutile de recalculer le coût écologique de la production de l’acier pour chaque produit contenant cette matière, il suffit d’avoir un chiffre standard. Par ailleurs, certaines informations, concernant par exemple les étapes agricoles, sont difficiles à collecter sur le terrain", précise-t-elle dans un communiqué de l'ADEME.
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